mardi 8 octobre 2013


Canal du Midi : est-il condamné ?

 

C’est la question que je me pose depuis Vendredi, jour choisi par un journaliste pour m’interroger sur le monument.

Les questions tournaient autour de la volonté des Voies Navigables de France à ne rien faire de constructif sur le Canal ainsi que sur les autres voies navigables d’ailleurs.

Comme chacun a pu le constater, le Canal du Midi est de plus en plus laissé à l’abandon et seules quelques collectivités essaient encore de relancer un minimum d’activités ? Mais qu’en sera-t-il une fois les platanes disparus ? Les collectivités continueront-elles encore à pallier l’absence des VNF ?

La principale question que se posait ce journaliste était celle que je pose depuis maintenant presque 5 ans et que d’autres personnes posent encore depuis plus longtemps : « Pourquoi les VNF refusent des études gratuites pour sauver les platanes et donc le monument ? ».

Passons sur les fantasmes d’une personne de Leucate qui cherche plutôt à se faire connaître en affirmant que les platanes sont malades des termites. Mais que dire du refus opposé par les VNF à la proposition de la Société CETEV ? Ces chercheurs ne semblent pas de doux illuminés et leurs recherches semblent aller dans le sens d’une sauvegarde partielle de ce qui peut être sauvé. Mais comme dans toute recherche, il faut pouvoir avoir une confirmation en testant en grandeur réelle les tests déjà effectués. En quoi ces chercheurs peuvent nuire au Canal du Midi en effectuant leur mise en application ? De toutes façons, les platanes sont perdus de par la faute des VNF et de leur incompétence.

Les langues commencent à se délier et les preuves des mensonges des VNF concernant l’épidémie du chancre coloré s’amoncellent comme s’amoncellent les preuves que les VNF préparent le terrain pour nous faire une grosse et mauvaise  surprise.  

Il est surprenant que personne ne réagisse devant toutes les contradictions, tous les mensonges, toutes les fausses déclarations contenus dans les interviews de personnes des Voies Navigables de France. Si vous en voulez la preuve, reprenez tous les articles depuis 4 ou 5 ans et la montée en puissance de l’épidémie déclarée du chancre coloré. Vous pourrez y trouver de surprenantes contradictions, de savants oublis, des affirmations sans la moindre preuve.

Y aurait-il quelque chose de grave à cacher sur le Canal du Midi ?

De toutes façons, les VNF s’y prennent de telle manière que le Canal du Midi et les voies d’eau du Sud-Ouest sont condamnées à court terme. Alors ? Continuons à fermer les yeux sur l’incompétence et sur l’absence d’entretien, continuons à nous extasier sur les derniers platanes sans regarder l’avenir des plus incertains. Vous vous souvenez le Platanor ? La solution miracle mise en avant par les VNF il y a environ 2 ans ! Résultat encore un fiasco et 30 platanes sur 160 plantés à Trèbes sont déjà crevés. Mais de ce fiasco, VNF en fait une victoire car ils avaient demandé une garantie de remplacement. Cela n’empêche pas que ce sont elles qui ont imposé cette solution désastreuse.

 

Alors pour le Canal du Midi et l’absence des arbres, souvenons-nous simplement de la citation de Christine de Suède :

Par une trop longue absence, on tombe dans l’oubli.

jeudi 3 octobre 2013


2014 : Record d’abstentions à battre

 

Comme on dit : Les records sont faits pour être battus ! Et quel est le politique, qu’il soit de droite ou de gauche qui se soucie des abstentions, en ce moment ?



En particulier, un gros effort pour EELV, 17 députés avec moins de 3% des voix
 
 

mardi 1 octobre 2013


VNF et le Canal du Midi : La grande arnaques aux 200 millions !

 

 

Saint du jour :                   Sainte Arielle

Contrepèteries                               Toute l’Afrique est dans l’attente

                                               Soldats, brûlez vite ces camps

                                               Cette presse est spécialiste du foot

                                               Rubriques élections      

Dicton français :              Ecoute les conseils de tous et prends celui qui te convient.                      

Dicton Juif :                       Tel s’irrite facilement, qui se calme tranquillement.      

Dicton Africain :              Il n’est pas de bons rois, il n’est que de bons conseillers.             

Proverbe Chinois :         Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais le dos.

Dicton du jour

 


Michel H-A Patin

 

 

Je demande à ceux qui en ont le courage de lire l’intégralité de ce billet et d’essayer de donner des réponses aux nombreuses anomalies recensées dans l’estimation faite par les VNF  pour replanter le Canal du Midi.

 

Les remarques qui vont suivre ont déjà été faites et envoyées à plusieurs journalistes et politiques, lesquels n’ont certainement pas lu le document à moins que cela ne confirme que les journalistes et politiques ne contrôlent jamais leurs sources d’informations.

 

Depuis maintenant 2 ans, les Voies Navigables de France bien relayées par l’ensemble des journaux qu’ils soient régionaux ou nationaux, ont annoncé un chiffre de 200 millions d’euros pour refaire les plantations et berges du Canal du Midi. Ce chiffre a même été porté à 220 millions en Juin 2013 lors d’une signature de convention ayant lieu à Bram dans l’Aude.

Ce chiffre a été repris dans le rapport de Monsieur le Sénateur Alain CHATILLON, Maire de REVEL, et vous pouvez trouver ci-après la page de l’estimation effectuée par les VNF et jointe au rapport. Vous pourrez ainsi vérifier les aberrations et énormités contenues dans cette page qui a servi de référence jusqu’à ce jour.


 

Vous pourrez voir que cette estimation des VNF n’a pas été vérifiée, ni par les VNF, ni par les services de Monsieur le Sénateur puisque de nombreuses erreurs subsistent sur ce tableau, ce n’est franchement pas sérieux.

-         Dans l’estimation abattage alignements par exemple la multiplication 125.000 X 430 est égale à 49.450.000,00 euros au lieu de 53.750.000,00 euros, sans doute une erreur de l’informatique.

-         Autre exemple le Total Prévention : 2.100.000 + 2.500.000 = 4.200.000 euros

 

Alors maintenant que dire du reste, seulement que tout a été bidonné et que le chiffre de 200 millions est archi faux et on comprend mieux la valse des chiffres de 2010 et 2011, les estimations passant de 100 à 160 puis à 200 millions en quelques mois.

RAPPEL : Tous ceux qui connaissent un peu le Canal du Midi savent qu’il mesure 240 kilomètres de Sète à Toulouse. Les VNF reconnaissent dans leur propre site que 63% de sa longueur est plantée en platanes, soient 152 kilomètres environ.

De plus nous avons tous pu lire dans tous les journaux qu’il y avait 42.000 platanes le long du Canal et pour tout le monde, il en coûte 200 millions pour remplacer 42.000 arbres.

Alors essayons de comprendre l’estimation à partir de ces simples chiffres vérifiables. Comme il existe 2 berges, nous devrions trouver des chiffres de 480 kilomètres pour la totalité ce qui serait étonnant car il existe des endroits sans plantations, et 302 kilomètres pour les abattages de platanes.

 

Premier poste de l’estimation : abattage alignements de platanes.

Nous voyons 430 kilomètres alors qu’officiellement, nous devrions avoir 302 kilomètres soit 128 kilomètres en trop.

Si nous prenons les chiffres du rapport d’estimation, 143 arbres au kilomètre, pour 430 kilomètres cela représente non pas 42.000 platanes mais 61.490, 20.000 platanes en trop.

On comprend mieux alors cette fourche et non plus fourchette du coût moyen unitaire compris entre 700 et 1500 euros, elle permet de toujours pouvoir prouver sa bonne foi car pour 42.000 platanes vous obtenez un coût moyen d’abattage par arbre de 1280 euros et pour 61.490 arbres un coût moyen de 874 euros. Il est d’ailleurs remarquable de constater que si vous prenez le coût TTC de base au Km de 125.000 euros et que vous divisez par 143 arbres au kilomètre, vous obtenez ce même chiffre de 874 euros, prix moyen pour 61.490 platanes à abattre.

Pourquoi un tel écart dans le coût moyen d’abattage, plus du simple au double, alors qu’il s’agit d’une seule et même essence d’arbre et qu’il s’agit d’alignement. Certains arbres seront sans doute plus difficiles à atteindre mais ne justifient pas un tel écart.

Si l’on s’en tient stricto sensu au nombre de 42.000 platanes à abattre et en utilisant le prix moyen de 874 euros, on n’obtient plus du tout les mêmes chiffres, 36.708.000 euros au lieu de 53.750.000 euros, un écart de 32%.

Je vous en passe et des meilleurs mais il est encore plus aberrant de voir ajouter dans le rapport CHATILLON, un élément explicatif sur le nombre d’arbres à abattre en précisant « 430 km de plantations d’alignements à abattre (toutes espèces confondues, soit 44.000 arbres dont 42.000 platanes.

 
Je passerai sur les postes d’estimation « mise à blanc bandes boisées » et abattage bandes arborées » car je n’ai pas compris à quoi cela pouvait correspondre. Cela veut-il dire qu’on n’abat pas seulement les platanes mais l’intégralité des arbres du canal ? Les explicatifs des principaux éléments quantitatifs comme cités dans le rapport CHATILLON, ne donnent aucun indication. Il s’agit pourtant de 25.125.000 euros dont on ne peut donner aucune explication quant à leur utilisation !

 

Poste abattages :

Là encore beaucoup de questions peuvent se poser puisque si vous faites l’addition : 430 kms alignements, 195 kms bandes boisées et 6 kms bandes arborées, vous trouves 631 kilomètres à abattre, nous sommes loin des 480 kilomètres de berges du Canal du Midi, là encore 32% en trop. Encore ces maudits 32%.

Et il ne s’agit pas d’une erreur puisque le chiffre de 630 kilomètres est repris dans le poste « replantations ».

Mais le comble, c’est que malgré ces abattages sur 630 kilomètres au lieu de 480, on arrive encore à trouver au poste « protection du réseau racinaire en zone non contaminée » 60 kilomètres supplémentaires. Le Canal du Midi ferait donc, non pas 240 kilomètres mais 345 kilomètres si l’on en croit les chiffres de l’estimation.

 

Poste replantations :

Cela va encore se compliquer pour comprendre les chiffres annoncés par les VNF. Reprenons, les VNF annoncent 42.000 arbres (platanes) à abattre, en faisant le calcul avec les chiffres annoncés ce ne sont plus 42.000 arbres qu’on peut trouver mais 61.490.

Alors maintenant prenons les chiffres du poste replantations. 430 kms à 143 arbres au km, cela représente 90.090 arbres à replanter. Nous sommes bien loin des 42.000 arbres qu’on ne cesse de nous dire comme une litanie. Et aucune erreur possible puisque si vous prenez ce chiffre de 90.090 arbres à 500 euros l’arbre comme indiqué, vous arrivez peu ou prou au montant figurant sur le rapport.

Alors ? 42.000 ? 61.490 ? 90.090 ? Cela ne représente pas du tout le même total et le poste replantations, lui,  varie du simple à plus du double puisqu’il est estimé à 44.100.000 euros alors que pour 42.000 arbres, cela ne représente plus que 21.000.000 euros.

A moins qu’on ne replante une double rangée sur chaque berge ce qui n’es pas explicité sur le rapport et ce qu’on ne peut aucunement voir sur les quelques endroits replantés avec une seule rangée sur chaque berge.

En parlant de replantation, un grand coup de chapeau au Platanor dont on s’aperçoit qu’il n’est pas indestructible. Encore une réussite pour les VNF.

Poste Défenses de berge :

Nous ne chercherons même pas à savoir comment cette estimation a été faite, quelles en sont les chiffres de base utilisés puisque les Voies Navigables de France ont fait des essais de tunage végétalisé qui se sont soldés par des fiascos, à Carcassonne puis à Capestang. De plus le chiffre de 175 euros le mètre linéaire utilisé ne correspond pas aux chiffres utilisés lors du test effectué à Capestang. Alors comment a été effectuée cette estimation ? MYSTÈRE !

 

En attendant, à la vue des chiffres du tableau du rapport CHATILLON, les chiffres de VNF semblent surestimées entre 30 et 50% au-dessus de la vérité. CHERCHEZ L’ERREUR ET LA VÉRITÉ !

lundi 30 septembre 2013


Canal du Midi : Quel est son avenir maintenant ?

 

Saint du jour :                   

Contrepèteries :   Voulez-vous compter mon tas

                                 Votre recteur est un grand bonhomme

                                 Vive la France, malgré la paresse

                                 Une verte auto magique

Dicton Français :   Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur (La Rochefoucauld)

Dicton Juif :            L’homme honoré est celui qui honore les autres.

Dicton Africain :    Après la guerre ce n’est pas la paix, c’est souvent le nettoyage.

Proverbe Chinois :       La perle précieuse provient d’une vulgaire huître.

Dicton du jour :

 

Trop aboyer fatigue les oreilles les plus attentives.

Roger Molinier

 
 

Il est une chose dont tout le monde parle au moment des élections mais pour laquelle personne ne fait quoi que ce soit, L’AVENIR DU CANAL DU MIDI.

A dire vrai, s’il n’y avait que son avenir qui était trouble et incertain ! Tout est incertain lorsqu’on parle de ce monument. Regardez sur vos différents médias et sur les journaux en particulier, on ne vous montre que le beau côté du canal alors que ce sera bientôt du passé une fois l’abattage des platanes effectué. Je fais partie de cette génération qui n’aura plus l’occasion de voir la splendeur de ce monument classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Et c’est sans doute pour cela que je m’inquiète encore plus de son avenir. Les futures générations auront-elles l’occasion de profiter de ses paysages et de son ombre ?

 


Je l’ai démontré dans d’autres billets, les Voies Navigables de France sont totalement incompétentes pour entretenir et mettre en valeur ce monument (et même pour entretenir les voies d’eau Françaises). Les VNF savaient dès leur création en 1991 que le chancre coloré était présent le long du Canal du Midi puisque des témoignages attestent sa présence dès 1985.

Elles n’arrêtent pas de mentir sur l’état du monument, sur leurs interventions, sur les coûts. Que connaissez-vous du Canal du Midi ? Ce qu’en racontent les Voies Navigables de France avec la complicité des journaux dont les seules informations visibles ont toujours pour origine les VNF. Personne n’a cherché à vérifier le chiffre de 200 millions pour les platanes, et pourtant si vous regardez les chiffrages, tout est faux, le nombre d’arbres utilisé pour l’estimation (90.000 au lieu de 42.000 comme annoncé), les coûts unitaires sans réel fondement, jusqu’au nombre de kilomètres du Canal du Midi, chiffre connu de tout le monde, qui est totalement surestimé, 345 kilomètres au lieu de 241.

Et le mécénat ? Mon Dieu quelle rigolade. Une Entreprise Publique déjà incapable de faire son travail et qui va faire la quête à la sortie des écluses. Là encore, je le maintiens depuis un certain temps, le Canal du Midi n’est pas le Château de Versailles et les VNF ont encore menti en utilisant les journaux et de faux sondages, à les entendre, 75% des gens étaient prêts à donner pour le canal, et où en sommes-nous actuellement ?

 


Quant à son utilisation, tous les 5 ans, on entend qu’une étude va être faite, non seulement pas les VNF, mais aussi par les Conseils Régionaux. Ce qui est incompréhensible, c’est de constater que même en l’absence d’études, les VNF arrivent encore à noter sur leurs résultats annuels, des chiffres correspondant à cette étude. Tout le monde sait que pour que la Canal du Midi continue à vivre et à exister, il faut un retour à une navigation minimum donc à un retour au fret. Mais qu’a-t-il été fait pour qu’on puisse revenir à un fret minimum nécessaire à l’auto entretien de la cuvette ? RIEN, pas la moindre étude. Et pourtant, comme d’habitude, vous avez des gens pour vous annoncer qu’ils ont des idées, un marché du Canal, des livraisons par péniches et vélo, transporter des poteaux ou des ordures ménagères. De tout cela je parlerai plus en détail dans un autre billet car là encore il y a des choses à dire. Mais quand est-ce que nos politiques penseront à mettre sur la table de négociations, une étude complète quant à l’utilisation, commerciale et touristique, financière, paysagère, technique.

 

LES PRINCIPALES MALADIES DU CANAL DU MIDI ONT POUR NOM : VOIES NAVIGABLES DE FRANCE ET ABSENCE DE DÉCIDEURS           

 

 

dimanche 22 septembre 2013


Canal du Midi, Congrès mondial : Beaucoup de bruit pour rien !

 

Que les personnes sensibles n’habitant pas Toulouse se rassurent, le Canal du Midi n’a pas été bloqué par les quelques bateaux présents au port Saint-Sauveur à l’occasion du 26ème Congrès mondial des canaux et voies d’eau.

 

Annoncé comme l’évènement du siècle par la Mairie de Toulouse il y a plus de 2 ans, évènement qui devait amener jusqu’à 5000 personnes dans la ville rose, il n’a occasionné aucun attroupement, aucune manifestation, rien du tout, même pas un succès d’estime. D’ailleurs, c’est à peine si les journaux, utilisant habituellement des superlatifs, en ont parlé.

La grande armada sur le Canal du Midi
 
Et pourtant ces mêmes journaux n’avaient pas été avares en superlatifs pour annoncer l’évènement :

-         Le 2 Juillet 2013, 50 bateaux, une première Armada à Toulouse. Si ce qu’on a pu voir constituait l’Armada, on comprend aisément que l’Invincible Armada Espagnol ait été vaincue. Sur un autre média, nous avons pu lire que ce n’était pas une Armada mais un ballet de péniches, mais le balai (let) n’avait que peu de poils.

-         Le 29 Juillet avec le début du nettoyage du bassin des Ponts-Jumeaux, c’était le « Début des grands chantiers du Canal ». En fait on retirait la vase que les VNF n’avaient jamais retirée depuis 20 ans qu’ils existent.

-         Le 16 Septembre, le plus beau des titres sur la Dépêche du Midi : « Le Canal du Midi, Centre du monde pour 4 jours ». Problème majeur, on a sans aucun doute oublié ou se trouvait le centre du monde !!.

 
Le vrai centre du monde!!!


Je m’y suis personnellement déplacé chaque jour, espérant y voir quelque chose d’extraordinaire que j’aurais pu rater. Je suis parti voir à la Médiathèque pour voir si ce ne serait pas en ce lieu qu’il y aurait quelque chose d’intéressant, mais RIEN, absolument RIEN d’intéressant. Ah si, Mardi j’ai trouvé des Chinois qui s’étaient perdus et qu’il m’a fallu remettre sur le droit chemin, j’ai presque eu, ce jour-là, l’impression que j’avais sauvé la manifestation de l’ennui et de la platitude.

 
Grands travaux vus par les Chinois, on ne retire ps la vase


Que penser d’une exposition sur les canaux du monde ou les seuls exposants sont toutes les collectivités des régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon auxquelles se sont ajoutés les inévitables Voies Navigables de France et l’autre inévitable, le rapace, le désintéressé VEOLIA. Si c’est cela une exposition représentative d’un Congrès mondial ?!!

Et l’espace associatif de l’Allée des Soupirs ? Mon Dieu quelle pauvreté et heureusement qu’il y avait des enfants d’écoles.

Je n’ai pas pu aller voir ce qui a sans doute été la seule attraction valable autour du Congrès pour nous Toulousains, la présentation du film de Jean Périssé « La fabuleuse Histoire de Monsieur Riquet ». L’organisation avait décidé de faire cette présentation dans une petite salle proche du Capitole et donc loin du Canal du Midi, curieuse idée !

J’aimerais beaucoup savoir quels sont les grands organisateurs de cet évènement afin de ne pas leur faire de publicité. D’un évènement qui aurait pu et dû être une grande fête pour la ville de Toulouse et pour le Canal du Midi, les GO du 26ème Congrès mondial et la Mairie de Toulouse en ont fait une minable fête de quartier.  Et encore !

 

Heureusement il y avait Jean-Marc Samuel et son éternelle envie de faire revivre la batellerie de nos canaux sinon quelle misère. Mais SVP, donnez-nous des nouvelles du 26ème Congrès mondial, nous n’en avons eu aucune sur nos journaux locaux ! A-t-il eu seulement lieu ??

 

mardi 17 septembre 2013


Canal du Midi : VNF, élus, que de déclarations, mais toujours aucune action. Quant aux mécènes….

 

Ça y est, après le grand nettoyage auquel ont eu droit certaines parties des canaux Toulousains, le 26ème Congrès mondial des canaux et voies navigables est lancé, enfin, paraît-il car on ne voit guère de changement ici, à Toulouse.

Par contre que de déclarations n’a-t-on pas vues fleurir dans tous les médias pour fêter l’évènement, chacun y va de sa petite phrase.

A tout seigneur (ou saigneur !!), tout honneur : les VNF. Par l’intermédiaire de leur Directeur Technique Monsieur Butte, on a remis le couvert ou une petite couche sur les mensonges habituels concernant l’épidémie du chancre coloré et son suivi par les VNF. C’est formidable les déclarations de cette Administration dès lors qu’il y a des petits fours après les déclarations. 7000 platanes abattus soit le sixième du nombre de platanes présents le long des berges, 1000 arbres plantés, ce qui représente peu de chose si l’on compare les 600 déjà plantés il y a un an. Il n’y en a eu que 400 plantés durant la dernière année, à cette vitesse, il faudra donc 100 ans pour que les 42.000 soient replantés !! Mais lorsqu’on parle plantations et l’estimation fantaisiste de 200 millions, cela comprend les consolidations de berges, et là, aucune nouvelle et c’est normal puisque les VNF n’ont aucune solution à proposer !

Maintenant parole d’expert (c’est ainsi que le présente le journal La Dépêche), Monsieur le Président de l’association des communes du canal des Deux-Mers.

C’est bien la première fois qu’on peut lire une déclaration de cette personne, Président d’une association qui ne sert à rien. Tu parles d’un expert qui reprend toutes les phrases totalement éculées que beaucoup répètent depuis des années : « 160 tonnes de fret transportées par péniche, c’est autant de camions qui ne circulent pas » alors pourquoi ne rien faire et ne pas proposer de solutions ? Ce Monsieur veut entre autres choses « Se réapproprier l’ouvrage », c’est peut-être pourquoi les canaux deviennent de plus en plus inexploitables et sales, même les voies dites vertes sont laissées dans un état pitoyable. Il veut également acheminer les ordures ménagères de Toulouse vers Montech, si l’on se souvient bien, c’était prévu sur des programmes électoraux de Toulouse et on n’a rien vu, transporter des poteaux électriques abandonnés, cela ne va aller chercher très loin dans le temps.

Les éminents élus EELV y vont également de leurs petites phrases, entre Madame Catherine Grèze qui sort de sa léthargie en pensant que les élections Européennes approchent et qui reprend l’idée du fret sans donner de solutions et Madame Danielle Charles conseillère municipale de Toulouse et « chargée des canaux et voies d’eau », dont personne n’a pu juger de son efficacité tellement elle est restée muette et qui après 5 ans de silence, y va de ses petites phrases « nos cours d'eau doivent être considérés comme des éléments à part entière du mode de vie urbain, et non figés dans une vision passéiste qui les réduirait à des musées à ciel ouvert. » Pourra-t-elle donner un sens à cette phrase ? où encore   « il faut sortir de la monoculture du tourisme pour le faire cohabiter avec des usages qui généreraient une activité tout au long de l'année, contribueraient au désenvasement du canal et seraient vertueux sur le plan environnemental et économique ». C’est reprendre par une tournure pompeuse tout ce qu’il se dit depuis des années et sans apporter de solutions, bien entendu.

 

En attendant, toutes ces personnes qui font partie de comités divers lors de ce 26ème Congrès, pourtant élues, n’ont encore engagé aucune action pour les canaux et n’ont même pas engagé une étude quelconque pour proposer quelque chose de convaincant afin de se faire réélire. C’est absolument lamentable de voir l’immobilisme de la génération politique « petits fours et champagne » dont elles font partie !

 


Quant à la nouvelle Arlésienne du Canal du Midi, « les Mécènes », que de nouvelles contradictoires, certains médias déclarent que cela ne se bouscule pas au portillon, d’autres ayant été à confesse avec le Révérend Père Noisette des Voies Navigables de France, annoncent qu’il y aura des nouvelles bientôt. Mais où sont passées les 75% de personnes ayant déclaré donner pour le Canal lors d’un sondage ? On a pu lire qu’il avait été diffusé 300.000 tracts et plusieurs dizaines de milliers de dépliants afin d faire la quête le long du canal, tout cela a un coût et est-ce qu’au moins on a récolté suffisamment pour couvrir ces frais ? Aux toutes dernières nouvelles, ce sera encore une énorme dépense que les VNF auront faite pour rien et cela ne les empêchera pas de faire d’autres promesses et mensonges comme elles en ont l’habitude depuis 20 ans.

 


Allez, plus que quelques jours et tout rentrera dans le rang. Le 26ème Congrès sera terminé, nos chers élus commenceront à se gratter la tête pour être réélus en vous resservant les mêmes promesses que lors de leurs dernières élections, et le Canal des Deux Mers retombera une nouvelle fois dans son oubli comme c’est le cas maintenant depuis 30 ans.

 

Pierre-Paul Riquet, remues-toi, ils n’ont une nouvelle fois rien compris.     

lundi 16 septembre 2013


VNF, Canal du Midi : les preuves d’incompétence et de mensonge s’accumulent

 

C’est avec un infini plaisir que je reprends ci-après l’intégralité de « l’Avis de la Batellerie » du 15 Septembre 2013, dépêche de l’Association des Transporteurs Fluviaux du Midi. J’ai enfin pu trouver un écho à ce que je maintiens maintenant depuis plus de 4 ans et surtout, un écho à ce que je maintenais quant à l’existence de l’épidémie du chancre depuis bien plus longtemps que ce que pouvait dire les Voies Navigables de France. Ce ne sont plus des promeneurs ou des habitants qui apportent des preuves, mais il s’agit de professionnels de la batellerie.

 

Les photos ont été prises à Capestang en Juin 2012 lors de travaux de Veolia.

 

AVIS DE LA BATELLERIE

Du 15 Septembre 2013

 

Dépêche de l’Association des Transporteurs

Fluviaux du Midi

 

LA BATELLERIE BOUC ÉMISSAIRE DE VNF

 

Midi Libre en son édition du 31 Août 2013 reprend une fois de plus des allégations calomnieuses de Voies Navigables de France relatives à l’épidémie du chancre coloré qui ravage les platanes du Canal du Midi.

Largement diffusée par la presse depuis que VNF a rendu publique « sa » déciuverte en 2006 du « premier foyer d’infection », la thèse de cette Administration en charge des rivières et canaux, et donc du transport fluvial, incrimine les bateaux comme principaux agents propagateurs de la maladie. La batellerie est présentée comme principale responsable et par là même, coupable de méfait. Une batellerie dont le moins qu’on puisse dire est que son Administration de tutelle, en dépit de grandioses déclarations d’intentions livrées par ses services de propagande, ne fait rien pour lui faciliter la vie, mais une batellerie qui se souvient que c’est vers 1985 que le personnel d’une entreprise d’élagage venue de Marseille, constatant la présence du chancre coloré sur les platanes du canal, avait aussitôt alerté un représentant des services de navigation. Si l’on se fie à la vérité officielle de VNF qui date de 2006 le constat de « premier foyer d’infection », il n’aura fallu qu’une petite vingtaine d’années pour que la précieuse information parvienne au sommet de la hiérarchie administrative. S’agit-il d’une performance ? Sur cette question, les contribuables sollicités avec grande insistance pour aider volontairement au financement du gigantesque chantier de replantation, n’ont d’autre pouvoir que  celui de s’interroger.

Si l’on peut émettre quelques suppositions sur le rôle des bateaux dans la propagation de l’infection, il est un certain nombre de certitudes indubitables. Parmi celles-ci, le fait que les épareuses infligent régulièrement écorchures et estafilades aux troncs et racines des platanes. L’usage de ces engins a débuté sur le canal sensiblement à l’époque où fut constatée, mais négligée, la présence du champignon pathogène. La mécanisation du travail d’entretien se développe au rythme de la montée du technocratique mépris pour les métiers d’éclusier et sa graduelle mise au rencard. Des insectes, dont le tigre du platane, peuvent, comme le vent ou les oiseaux, transporter des spores du mortel champignon. Le grand vecteur de la maladie est bel et bien l’eau. Navigant sur l’eau, les bateaux peuvent bien évidemment participer, quoi que beaucoup plus modestement que les engins terrestres, à la propagation de la maladie. Il faut retenir que si les bateaux sont parfois amenés à s’amarrer aux arbres c’est par pénurie des dispositifs d’amarrage dont la responsabilité incombe à VNF. Et lorsqu’en navigation, les bateaux viennent à frotter les racines, c’est encore de la responsabilité de l’Administration responsable de l’état des berges.

VNF reconnaît du bout des lèvres quelque incidence des épareuses dans le développement de l’épidémie, mais il est un détail d’importance sur lequel le silence est demeuré jusqu’à présent de rigueur. De même qu’un certain nombre de riverains, les bateliers savent, pour l’avoir vu de leurs yeux, qu’une tranchée profonde de 1,20 et large d’une cinquantaine de centimètres fut creusée au long du canal pour la mise en place, dans les années 1998-1999, de la fibre optique. La machine excavatrice taillait dans le vif les racines rencontrées au travers de sa route, passant d’arbres contaminés à arbres sains sans la moindre attention. Bien sûr, cela se passait avant l’officielle découverte du problème, datée de 2006. Où lé crédulité vacille, c’est quand on sait qu’une tranchée certes de dimensions plus modestes mais taillant les racines avec le même soin, fut réalisée pour des aménagements du port de Capestang en Juin 2012.  

 

VOUS FOUTEZ-VOUS DE NOUS ?

 

C’est de cette belle manière que commençait, à l’intention de la Convention Nationale, une célèbre adresse signée le 28 Novembre 1792, an Premier de la République Française, par les braves sans-culottes de la rue Mouffetard. Les agissements de VNF quant aux platanes du Midi appellent à la reprise, légèrement retouchée, du titre de ce judicieux document. Car « Vous de Nous vous Foutez » peut-on lancer à VNF, lorsque par vos mélodramatiques messages radiophoniques vous tentez d’apitoyer le quidam ordinaire afin de lui soutirer quelques deniers destinés, prétendez-vous, à sauver un canal. Ce n’est en réalité qu’un label commercial qu’il s’agit de conserver. Pour le seul profit d’une poignée de multinationales de l’industrie touristique. Aucunement pour le bien vivre général des habitants du pays ni d’aucune contrée de la planète Terre. De cela vous vous foutez éperdument. Vous entretiendriez sinon, comme il se doit, les voies navigables au lieu de déclasser par mauvaises économies de précieux canaux, laissant même crouler de vétusté ceux que vous déclarez « magistraux ».

 

MêmeLa Poste est mise à contribution dans cette scandaleuse chasse au fric. On a vu des agents venir au bord du canal pour fourguer aux touristes des timbres pro-platanes alors même que faute de personnel la fréquence des courriers perdus  en cours d’acheminement est en constante augmentation. Pour que le marketing estampillé UNESCO ne tombe pas à l’eau, VNF inonde le public de ses larmes de crocodiles, en vue de croquer le financement d’un funeste ravalement de façade.

 

L’épidémie de chancre coloré aurait dû  être l’occasion d’effacer la lourde erreur que fut l’implantation massive de platanes sur les rives du canal, sous le règne de Napoléon III. En tel nombre ces arbres se sont avérés une calamité pour le lit du anal de par la trop lente décomposition de leurs feuilles mortes, les micro-organismes qui s’en nourrissent sur les territoires d’origine n’ayant pas accompagné l’importation des deux spécimens dont descendent la plupart des platanes aujourd’hui présents en Europe. Une aussi étroite parenté est extrêmement propice à favoriser toutes sortes d’épidémies. Il est à noter que les feuilles ne sont pas nuisibles seulement à la navigation, les paysans riverains s’en plaignent aussi.

 

<avec ses choix de l’uniformité, le dispendieux programme d’abattage et plantation de VNF prépare les conditions de la prochaine épidémie. On pourrait  cependant à peu de frais laisser la nature faire son œuvre. Sitôt que disparaît la stérilisante présence des platanes, on voit des arbres autichtones tels que frênes, aulnes, trembles, acacias et d’autres encore, reprendre pied spontanément. Il suffirait d’éclaircir pour reboiser rapidement en rendant au canal son paysage originel.

 

Devant l’état de délabrement dans lequel se trouvent de grands axes comme les canaux du Cnetre, le canal de la Marne à la Saône où encore, parmi d’autres, le canal de St-Quentin, on ne peut éviter de penser que l’on de fout en haut lieu de la gueule d’un peuple au chômage. L’argent manque paraît-il pour le maintien en utile activité d’un transport fluvial qui est socialement 20 fois moins coûteux que le transport routier, compte tenu de la totalité des investissements, frais, accidents, etc pour chacun d’eux. Mais, prestige oblige, les Directions générales ne peuvent pas être aux petits fours et aux moulins. Et c’est bien dans le seul monde des petits fours que réside l’intérêt de peupler le Canal du Midi de ces chimères que sont les coûteux  @Platanor, clones à puces RFID.

 

ATFM

Associations des Transporteurs Fluviaux du Midi

 

Nota : épareuse = débroussailleuse, broyeuse, faucheuse

 

Ce témoignage et ce document rejoignent de nombreux autres témoignages de riverains qui avaient vu des abattages vers 1988 ou 1989, de platanes atteints du chancre coloré, platanes qui étaient repartis de leurs souches respectives et qui existaient encore il y a un an.

Toute cette comédie concernant l’épidémie a été orchestrée par les VNF pour masquer leur incompétence, à commencer par le petit chancre coloré caché dans les caisses de munitions en 1944. Tout a toujours sonné faux dans cette épidémie qui n’a en fait, que servi à masquer l’état réel des voies navigables, lesquelles sont dans un état lamentable.

Messieurs les journalistes, continuez à ne prendre de nouvelles qu’auprès de cette Administration totalement absente sur le terrain et présente pour vous mentir.