Affichage des articles dont le libellé est Toulouse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Toulouse. Afficher tous les articles

mardi 1 octobre 2013


VNF et le Canal du Midi : La grande arnaques aux 200 millions !

 

 

Saint du jour :                   Sainte Arielle

Contrepèteries                               Toute l’Afrique est dans l’attente

                                               Soldats, brûlez vite ces camps

                                               Cette presse est spécialiste du foot

                                               Rubriques élections      

Dicton français :              Ecoute les conseils de tous et prends celui qui te convient.                      

Dicton Juif :                       Tel s’irrite facilement, qui se calme tranquillement.      

Dicton Africain :              Il n’est pas de bons rois, il n’est que de bons conseillers.             

Proverbe Chinois :         Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais le dos.

Dicton du jour

 


Michel H-A Patin

 

 

Je demande à ceux qui en ont le courage de lire l’intégralité de ce billet et d’essayer de donner des réponses aux nombreuses anomalies recensées dans l’estimation faite par les VNF  pour replanter le Canal du Midi.

 

Les remarques qui vont suivre ont déjà été faites et envoyées à plusieurs journalistes et politiques, lesquels n’ont certainement pas lu le document à moins que cela ne confirme que les journalistes et politiques ne contrôlent jamais leurs sources d’informations.

 

Depuis maintenant 2 ans, les Voies Navigables de France bien relayées par l’ensemble des journaux qu’ils soient régionaux ou nationaux, ont annoncé un chiffre de 200 millions d’euros pour refaire les plantations et berges du Canal du Midi. Ce chiffre a même été porté à 220 millions en Juin 2013 lors d’une signature de convention ayant lieu à Bram dans l’Aude.

Ce chiffre a été repris dans le rapport de Monsieur le Sénateur Alain CHATILLON, Maire de REVEL, et vous pouvez trouver ci-après la page de l’estimation effectuée par les VNF et jointe au rapport. Vous pourrez ainsi vérifier les aberrations et énormités contenues dans cette page qui a servi de référence jusqu’à ce jour.


 

Vous pourrez voir que cette estimation des VNF n’a pas été vérifiée, ni par les VNF, ni par les services de Monsieur le Sénateur puisque de nombreuses erreurs subsistent sur ce tableau, ce n’est franchement pas sérieux.

-         Dans l’estimation abattage alignements par exemple la multiplication 125.000 X 430 est égale à 49.450.000,00 euros au lieu de 53.750.000,00 euros, sans doute une erreur de l’informatique.

-         Autre exemple le Total Prévention : 2.100.000 + 2.500.000 = 4.200.000 euros

 

Alors maintenant que dire du reste, seulement que tout a été bidonné et que le chiffre de 200 millions est archi faux et on comprend mieux la valse des chiffres de 2010 et 2011, les estimations passant de 100 à 160 puis à 200 millions en quelques mois.

RAPPEL : Tous ceux qui connaissent un peu le Canal du Midi savent qu’il mesure 240 kilomètres de Sète à Toulouse. Les VNF reconnaissent dans leur propre site que 63% de sa longueur est plantée en platanes, soient 152 kilomètres environ.

De plus nous avons tous pu lire dans tous les journaux qu’il y avait 42.000 platanes le long du Canal et pour tout le monde, il en coûte 200 millions pour remplacer 42.000 arbres.

Alors essayons de comprendre l’estimation à partir de ces simples chiffres vérifiables. Comme il existe 2 berges, nous devrions trouver des chiffres de 480 kilomètres pour la totalité ce qui serait étonnant car il existe des endroits sans plantations, et 302 kilomètres pour les abattages de platanes.

 

Premier poste de l’estimation : abattage alignements de platanes.

Nous voyons 430 kilomètres alors qu’officiellement, nous devrions avoir 302 kilomètres soit 128 kilomètres en trop.

Si nous prenons les chiffres du rapport d’estimation, 143 arbres au kilomètre, pour 430 kilomètres cela représente non pas 42.000 platanes mais 61.490, 20.000 platanes en trop.

On comprend mieux alors cette fourche et non plus fourchette du coût moyen unitaire compris entre 700 et 1500 euros, elle permet de toujours pouvoir prouver sa bonne foi car pour 42.000 platanes vous obtenez un coût moyen d’abattage par arbre de 1280 euros et pour 61.490 arbres un coût moyen de 874 euros. Il est d’ailleurs remarquable de constater que si vous prenez le coût TTC de base au Km de 125.000 euros et que vous divisez par 143 arbres au kilomètre, vous obtenez ce même chiffre de 874 euros, prix moyen pour 61.490 platanes à abattre.

Pourquoi un tel écart dans le coût moyen d’abattage, plus du simple au double, alors qu’il s’agit d’une seule et même essence d’arbre et qu’il s’agit d’alignement. Certains arbres seront sans doute plus difficiles à atteindre mais ne justifient pas un tel écart.

Si l’on s’en tient stricto sensu au nombre de 42.000 platanes à abattre et en utilisant le prix moyen de 874 euros, on n’obtient plus du tout les mêmes chiffres, 36.708.000 euros au lieu de 53.750.000 euros, un écart de 32%.

Je vous en passe et des meilleurs mais il est encore plus aberrant de voir ajouter dans le rapport CHATILLON, un élément explicatif sur le nombre d’arbres à abattre en précisant « 430 km de plantations d’alignements à abattre (toutes espèces confondues, soit 44.000 arbres dont 42.000 platanes.

 
Je passerai sur les postes d’estimation « mise à blanc bandes boisées » et abattage bandes arborées » car je n’ai pas compris à quoi cela pouvait correspondre. Cela veut-il dire qu’on n’abat pas seulement les platanes mais l’intégralité des arbres du canal ? Les explicatifs des principaux éléments quantitatifs comme cités dans le rapport CHATILLON, ne donnent aucun indication. Il s’agit pourtant de 25.125.000 euros dont on ne peut donner aucune explication quant à leur utilisation !

 

Poste abattages :

Là encore beaucoup de questions peuvent se poser puisque si vous faites l’addition : 430 kms alignements, 195 kms bandes boisées et 6 kms bandes arborées, vous trouves 631 kilomètres à abattre, nous sommes loin des 480 kilomètres de berges du Canal du Midi, là encore 32% en trop. Encore ces maudits 32%.

Et il ne s’agit pas d’une erreur puisque le chiffre de 630 kilomètres est repris dans le poste « replantations ».

Mais le comble, c’est que malgré ces abattages sur 630 kilomètres au lieu de 480, on arrive encore à trouver au poste « protection du réseau racinaire en zone non contaminée » 60 kilomètres supplémentaires. Le Canal du Midi ferait donc, non pas 240 kilomètres mais 345 kilomètres si l’on en croit les chiffres de l’estimation.

 

Poste replantations :

Cela va encore se compliquer pour comprendre les chiffres annoncés par les VNF. Reprenons, les VNF annoncent 42.000 arbres (platanes) à abattre, en faisant le calcul avec les chiffres annoncés ce ne sont plus 42.000 arbres qu’on peut trouver mais 61.490.

Alors maintenant prenons les chiffres du poste replantations. 430 kms à 143 arbres au km, cela représente 90.090 arbres à replanter. Nous sommes bien loin des 42.000 arbres qu’on ne cesse de nous dire comme une litanie. Et aucune erreur possible puisque si vous prenez ce chiffre de 90.090 arbres à 500 euros l’arbre comme indiqué, vous arrivez peu ou prou au montant figurant sur le rapport.

Alors ? 42.000 ? 61.490 ? 90.090 ? Cela ne représente pas du tout le même total et le poste replantations, lui,  varie du simple à plus du double puisqu’il est estimé à 44.100.000 euros alors que pour 42.000 arbres, cela ne représente plus que 21.000.000 euros.

A moins qu’on ne replante une double rangée sur chaque berge ce qui n’es pas explicité sur le rapport et ce qu’on ne peut aucunement voir sur les quelques endroits replantés avec une seule rangée sur chaque berge.

En parlant de replantation, un grand coup de chapeau au Platanor dont on s’aperçoit qu’il n’est pas indestructible. Encore une réussite pour les VNF.

Poste Défenses de berge :

Nous ne chercherons même pas à savoir comment cette estimation a été faite, quelles en sont les chiffres de base utilisés puisque les Voies Navigables de France ont fait des essais de tunage végétalisé qui se sont soldés par des fiascos, à Carcassonne puis à Capestang. De plus le chiffre de 175 euros le mètre linéaire utilisé ne correspond pas aux chiffres utilisés lors du test effectué à Capestang. Alors comment a été effectuée cette estimation ? MYSTÈRE !

 

En attendant, à la vue des chiffres du tableau du rapport CHATILLON, les chiffres de VNF semblent surestimées entre 30 et 50% au-dessus de la vérité. CHERCHEZ L’ERREUR ET LA VÉRITÉ !

lundi 30 septembre 2013


Canal du Midi : Quel est son avenir maintenant ?

 

Saint du jour :                   

Contrepèteries :   Voulez-vous compter mon tas

                                 Votre recteur est un grand bonhomme

                                 Vive la France, malgré la paresse

                                 Une verte auto magique

Dicton Français :   Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur (La Rochefoucauld)

Dicton Juif :            L’homme honoré est celui qui honore les autres.

Dicton Africain :    Après la guerre ce n’est pas la paix, c’est souvent le nettoyage.

Proverbe Chinois :       La perle précieuse provient d’une vulgaire huître.

Dicton du jour :

 

Trop aboyer fatigue les oreilles les plus attentives.

Roger Molinier

 
 

Il est une chose dont tout le monde parle au moment des élections mais pour laquelle personne ne fait quoi que ce soit, L’AVENIR DU CANAL DU MIDI.

A dire vrai, s’il n’y avait que son avenir qui était trouble et incertain ! Tout est incertain lorsqu’on parle de ce monument. Regardez sur vos différents médias et sur les journaux en particulier, on ne vous montre que le beau côté du canal alors que ce sera bientôt du passé une fois l’abattage des platanes effectué. Je fais partie de cette génération qui n’aura plus l’occasion de voir la splendeur de ce monument classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Et c’est sans doute pour cela que je m’inquiète encore plus de son avenir. Les futures générations auront-elles l’occasion de profiter de ses paysages et de son ombre ?

 


Je l’ai démontré dans d’autres billets, les Voies Navigables de France sont totalement incompétentes pour entretenir et mettre en valeur ce monument (et même pour entretenir les voies d’eau Françaises). Les VNF savaient dès leur création en 1991 que le chancre coloré était présent le long du Canal du Midi puisque des témoignages attestent sa présence dès 1985.

Elles n’arrêtent pas de mentir sur l’état du monument, sur leurs interventions, sur les coûts. Que connaissez-vous du Canal du Midi ? Ce qu’en racontent les Voies Navigables de France avec la complicité des journaux dont les seules informations visibles ont toujours pour origine les VNF. Personne n’a cherché à vérifier le chiffre de 200 millions pour les platanes, et pourtant si vous regardez les chiffrages, tout est faux, le nombre d’arbres utilisé pour l’estimation (90.000 au lieu de 42.000 comme annoncé), les coûts unitaires sans réel fondement, jusqu’au nombre de kilomètres du Canal du Midi, chiffre connu de tout le monde, qui est totalement surestimé, 345 kilomètres au lieu de 241.

Et le mécénat ? Mon Dieu quelle rigolade. Une Entreprise Publique déjà incapable de faire son travail et qui va faire la quête à la sortie des écluses. Là encore, je le maintiens depuis un certain temps, le Canal du Midi n’est pas le Château de Versailles et les VNF ont encore menti en utilisant les journaux et de faux sondages, à les entendre, 75% des gens étaient prêts à donner pour le canal, et où en sommes-nous actuellement ?

 


Quant à son utilisation, tous les 5 ans, on entend qu’une étude va être faite, non seulement pas les VNF, mais aussi par les Conseils Régionaux. Ce qui est incompréhensible, c’est de constater que même en l’absence d’études, les VNF arrivent encore à noter sur leurs résultats annuels, des chiffres correspondant à cette étude. Tout le monde sait que pour que la Canal du Midi continue à vivre et à exister, il faut un retour à une navigation minimum donc à un retour au fret. Mais qu’a-t-il été fait pour qu’on puisse revenir à un fret minimum nécessaire à l’auto entretien de la cuvette ? RIEN, pas la moindre étude. Et pourtant, comme d’habitude, vous avez des gens pour vous annoncer qu’ils ont des idées, un marché du Canal, des livraisons par péniches et vélo, transporter des poteaux ou des ordures ménagères. De tout cela je parlerai plus en détail dans un autre billet car là encore il y a des choses à dire. Mais quand est-ce que nos politiques penseront à mettre sur la table de négociations, une étude complète quant à l’utilisation, commerciale et touristique, financière, paysagère, technique.

 

LES PRINCIPALES MALADIES DU CANAL DU MIDI ONT POUR NOM : VOIES NAVIGABLES DE FRANCE ET ABSENCE DE DÉCIDEURS           

 

 

dimanche 22 septembre 2013


Canal du Midi, Congrès mondial : Beaucoup de bruit pour rien !

 

Que les personnes sensibles n’habitant pas Toulouse se rassurent, le Canal du Midi n’a pas été bloqué par les quelques bateaux présents au port Saint-Sauveur à l’occasion du 26ème Congrès mondial des canaux et voies d’eau.

 

Annoncé comme l’évènement du siècle par la Mairie de Toulouse il y a plus de 2 ans, évènement qui devait amener jusqu’à 5000 personnes dans la ville rose, il n’a occasionné aucun attroupement, aucune manifestation, rien du tout, même pas un succès d’estime. D’ailleurs, c’est à peine si les journaux, utilisant habituellement des superlatifs, en ont parlé.

La grande armada sur le Canal du Midi
 
Et pourtant ces mêmes journaux n’avaient pas été avares en superlatifs pour annoncer l’évènement :

-         Le 2 Juillet 2013, 50 bateaux, une première Armada à Toulouse. Si ce qu’on a pu voir constituait l’Armada, on comprend aisément que l’Invincible Armada Espagnol ait été vaincue. Sur un autre média, nous avons pu lire que ce n’était pas une Armada mais un ballet de péniches, mais le balai (let) n’avait que peu de poils.

-         Le 29 Juillet avec le début du nettoyage du bassin des Ponts-Jumeaux, c’était le « Début des grands chantiers du Canal ». En fait on retirait la vase que les VNF n’avaient jamais retirée depuis 20 ans qu’ils existent.

-         Le 16 Septembre, le plus beau des titres sur la Dépêche du Midi : « Le Canal du Midi, Centre du monde pour 4 jours ». Problème majeur, on a sans aucun doute oublié ou se trouvait le centre du monde !!.

 
Le vrai centre du monde!!!


Je m’y suis personnellement déplacé chaque jour, espérant y voir quelque chose d’extraordinaire que j’aurais pu rater. Je suis parti voir à la Médiathèque pour voir si ce ne serait pas en ce lieu qu’il y aurait quelque chose d’intéressant, mais RIEN, absolument RIEN d’intéressant. Ah si, Mardi j’ai trouvé des Chinois qui s’étaient perdus et qu’il m’a fallu remettre sur le droit chemin, j’ai presque eu, ce jour-là, l’impression que j’avais sauvé la manifestation de l’ennui et de la platitude.

 
Grands travaux vus par les Chinois, on ne retire ps la vase


Que penser d’une exposition sur les canaux du monde ou les seuls exposants sont toutes les collectivités des régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon auxquelles se sont ajoutés les inévitables Voies Navigables de France et l’autre inévitable, le rapace, le désintéressé VEOLIA. Si c’est cela une exposition représentative d’un Congrès mondial ?!!

Et l’espace associatif de l’Allée des Soupirs ? Mon Dieu quelle pauvreté et heureusement qu’il y avait des enfants d’écoles.

Je n’ai pas pu aller voir ce qui a sans doute été la seule attraction valable autour du Congrès pour nous Toulousains, la présentation du film de Jean Périssé « La fabuleuse Histoire de Monsieur Riquet ». L’organisation avait décidé de faire cette présentation dans une petite salle proche du Capitole et donc loin du Canal du Midi, curieuse idée !

J’aimerais beaucoup savoir quels sont les grands organisateurs de cet évènement afin de ne pas leur faire de publicité. D’un évènement qui aurait pu et dû être une grande fête pour la ville de Toulouse et pour le Canal du Midi, les GO du 26ème Congrès mondial et la Mairie de Toulouse en ont fait une minable fête de quartier.  Et encore !

 

Heureusement il y avait Jean-Marc Samuel et son éternelle envie de faire revivre la batellerie de nos canaux sinon quelle misère. Mais SVP, donnez-nous des nouvelles du 26ème Congrès mondial, nous n’en avons eu aucune sur nos journaux locaux ! A-t-il eu seulement lieu ??