lundi 26 août 2013

VNF et le Canal du Midi : La grande arnaque aux 200 millions!


Saint du jour :                   Sainte Natacha, Saint Césaire d’Arles

Contrepèteries                  Toute l’Afrique est dans l’attente

                                             Soldats, brûlez vite ces camps

                                             Cette presse est spécialiste du foot

                                             Rubriques élections      

Dicton français :               Ecoute les conseils de tous et prends celui qui te convient.                      

Dicton Juif :                       Tel s’irrite facilement, qui se calme tranquillement.      

Dicton Africain :                Il n’est pas de bons rois, il n’est que de bons conseillers.             

Proverbe Chinois :           Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais le dos.

Dicton du jour


 
VNF et le Canal du Midi : La grande arnaques aux 200 millions !

 Je demande à ceux qui en ont le courage de lire l’intégralité de ce billet et d’essayer de donner des réponses aux nombreuses anomalies recensées dans l’estimation faite par les VNF  pour replanter le Canal du Midi.

 Les remarques qui vont suivre ont déjà été faites et envoyées à plusieurs journalistes et politiques, lesquels n’ont certainement pas lu le document à moins que cela ne confirme que les journalistes et politiques ne contrôlent jamais leurs sources d’informations.

Depuis maintenant 2 ans, les Voies Navigables de France bien relayées par l’ensemble des journaux qu’ils soient régionaux ou nationaux, ont annoncé un chiffre de 200 millions d’euros pour refaire les plantations et berges du Canal du Midi. Ce chiffre a même été porté à 220 millions en Juin 2013 lors d’une signature de convention ayant lieu à Bram dans l’Aude.

Ce chiffre a été repris dans le rapport de Monsieur le Sénateur Alain CHATILLON, Maire de REVEL, et vous pouvez trouver ci-après la page de l’estimation effectuée par les VNF et jointe au rapport. Vous pourrez ainsi vérifier les aberrations et énormités contenues dans cette page qui a servi de référence jusqu’à ce jour sans susciter le moindre commentaire de la part des journalistes à qui une présentation a été faite.

 

Vous pourrez voir que cette estimation des VNF n’a pas été vérifiée, ni par les VNF, ni par les services de Monsieur le Sénateur puisque de nombreuses erreurs subsistent sur ce tableau, ce n’est franchement pas sérieux.

-         Dans l’estimation abattage alignements par exemple la multiplication 125.000 X 430 est égale à 49.450.000,00 euros au lieu de 53.750.000,00 euros, sans doute une erreur de l’informatique.

-         Autre exemple le Total Prévention : 2.100.000 + 2.500.000 = 4.200.000 euros

 Alors maintenant que dire du reste, seulement que tout a été bidonné et que le chiffre de 200 millions est archi faux et on comprend mieux la valse des chiffres de 2010 et 2011, les estimations passant de 100 à 160 puis à 200 millions en quelques mois.

RAPPEL : Tous ceux qui connaissent un peu le Canal du Midi savent qu’il mesure 240 kilomètres de Sète à Toulouse. Les VNF reconnaissent dans leur propre site que 63% de sa longueur est plantée en platanes, soient 152 kilomètres environ.

De plus nous avons tous pu lire dans tous les journaux qu’il y avait 42.000 platanes le long du Canal et pour tout le monde, il en coûte 200 millions pour remplacer 42.000 arbres.

Alors essayons de comprendre l’estimation à partir de ces simples chiffres vérifiables. Comme il existe 2 berges, nous devrions trouver des chiffres de 480 kilomètres pour la totalité ce qui serait étonnant car il existe des endroits sans plantations, et 302 kilomètres pour les abattages de platanes.

 
Premier poste de l’estimation : abattage alignements de platanes.

Nous voyons 430 kilomètres alors qu’officiellement, nous devrions avoir 302 kilomètres soit 128 kilomètres en trop.

Si nous prenons les chiffres du rapport d’estimation, 143 arbres au kilomètre, pour 430 kilomètres cela représente non pas 42.000 platanes mais 61.490, 20.000 platanes en trop.

On comprend mieux alors cette fourche et non plus fourchette du coût moyen unitaire compris entre 700 et 1500 euros, elle permet de toujours pouvoir prouver sa bonne foi car pour 42.000 platanes vous obtenez un coût moyen d’abattage par arbre de 1280 euros et pour 61.490 arbres un coût moyen de 874 euros. Il est d’ailleurs remarquable de constater que si vous prenez le coût TTC de base au Km de 125.000 euros et que vous divisez par 143 arbres au kilomètre, vous obtenez ce même chiffre de 874 euros, prix moyen pour 61.490 platanes à abattre.

Pourquoi un tel écart dans le coût moyen d’abattage, plus du simple au double, alors qu’il s’agit d’une seule et même essence d’arbre et qu’il s’agit d’alignement. Certains arbres seront sans doute plus difficiles à atteindre mais ne justifient pas un tel écart.

Si l’on s’en tient stricto sensu au nombre de 42.000 platanes à abattre et en utilisant le prix moyen de 874 euros, on n’obtient plus du tout les mêmes chiffres, 36.708.000 euros au lieu de 53.750.000 euros, un écart de 32%.

Je vous en passe et des meilleurs mais il est encore plus aberrant de voir ajouter dans le rapport CHATILLON, un élément explicatif sur le nombre d’arbres à abattre en précisant « 430 km de plantations d’alignements à abattre (toutes espèces confondues, soit 44.000 arbres dont 42.000 platanes ce qui implique le chiffre de 36.708.000 euros.


 Je passerai sur les postes d’estimation « mise à blanc bandes boisées » et abattage bandes arborées » car je n’ai pas compris à quoi cela pouvait correspondre. Cela veut-il dire qu’on n’abat pas seulement les platanes mais l’intégralité des arbres du canal ? Les explicatifs des principaux éléments quantitatifs comme cités dans le rapport CHATILLON, ne donnent aucun indication. Il s’agit pourtant de 25.125.000 euros dont on ne peut donner aucune explication quant à leur utilisation !

 Poste abattages :

Là encore beaucoup de questions peuvent se poser puisque si vous faites l’addition : 430 kms alignements, 195 kms bandes boisées et 6 kms bandes arborées, vous trouves 631 kilomètres à abattre, nous sommes loin des 480 kilomètres de berges du Canal du Midi, là encore 32% en trop. Encore ces maudits 32%.

Et il ne s’agit pas d’une erreur puisque le chiffre de 630 kilomètres est repris dans le poste « replantations ».

Mais le comble, c’est que malgré ces abattages sur 630 kilomètres au lieu de 480, on arrive encore à trouver au poste « protection du réseau racinaire en zone non contaminée » 60 kilomètres supplémentaires. Le Canal du Midi ferait donc, non pas 240 kilomètres mais 345 kilomètres si l’on en croit les chiffres de l’estimation.

 
Poste replantations :

Cela va encore se compliquer pour comprendre les chiffres annoncés par les VNF. Reprenons, les VNF annoncent 42.000 arbres (platanes) à abattre, en faisant le calcul avec les chiffres annoncés ce ne sont plus 42.000 arbres qu’on peut trouver mais 61.490.

Alors maintenant prenons les chiffres du poste replantations. 630 kms à 143 arbres au km, cela représente 90.090 arbres à replanter. Nous sommes bien loin des 42.000 arbres qu’on ne cesse de nous dire comme une litanie. Et aucune erreur possible puisque si vous prenez ce chiffre de 90.090 arbres à 500 euros l’arbre comme indiqué, vous arrivez peu ou prou au montant figurant sur le rapport.

Alors ? 42.000 ? 61.490 ? 90.090 ? Cela ne représente pas du tout le même total et le poste replantations, lui,  varie du simple à plus du double puisqu’il est estimé à 44.100.000 euros alors que pour 42.000 arbres, cela ne représente plus que 21.000.000 euros.

A moins qu’on ne replante une double rangée sur chaque berge ce qui n’es pas explicité sur le rapport et ce qu’on ne peut aucunement voir sur les quelques endroits replantés avec une seule rangée sur chaque berge.

 
Poste Défenses de berge :

Nous ne chercherons même pas à savoir comment cette estimation a été faite, quelles en sont les chiffres de base utilisés puisque les Voies Navigables de France ont fait des essais de tunage végétalisé qui se sont soldés par des fiascos, à Carcassonne puis à Capestang. De plus le chiffre de 175 euros le mètre linéaire utilisé ne correspond pas aux chiffres utilisés lors du test effectué à Capestang. Alors comment a été effectuée cette estimation ? MYSTÈRE !



En attendant, à la vue des chiffres du tableau du rapport CHATILLON, les chiffres de VNF semblent surestimées entre 30 et 50% au-dessus de la vérité. CHERCHEZ L’ERREUR ET LA VÉRITÉ !

dimanche 25 août 2013

Canal du Midi, VNF et ses "Grands travaux" des Ponts-Jumeaux à TOULOUSE: Vaste foutaise et poudre aux yeux!


Saint du jour :                   Saint Louis

Contrepèteries :             Ma muse habite la zone dans la Gabon

                                               Les vacanciers se battent dans les cabines

                                               Vous trouvez ça beau, Magritte ?

                                               Vous ne devriez pas tricher avec ce couple idiot

Dicton Français :              On promet beaucoup pour se dispenser de donner peu (Vauvenargues)           a
Dicton Juif :                    Mieux vaut être pauvre qu’enterré

Dicton Africain :              Le feu qui brûle les fourrés ne brûle pas les racines

Proverbe Chinois :         C’est être bien riche que de n’avoir rien à perdre

Dicton du jour :               

Se marier à un homme divorcé montre que vous êtes écologiquement responsable, dans un monde où il y a plus de femmes que d’hommes, il faut participer au recyclage.

Rita Rudner

 VNF et les GRANDS TRAVAUX des Ponts-Jumeaux à TOULOUSE : Vaste foutaise et poudre aux yeux !

 Depuis 20 ans, les Voies Navigables de France nous répètent inlassablement que parmi leurs différentes missions figure l’entretien des différentes voies d’eau Françaises. A moins de ne pas savoir ce que signifie le mot entretien, il semble que le fait d’ôter la vase et la boue, entre autres choses, fait partie de l’entretien normal des canaux, c’est ce qu’on appelle de la maintenance préventive systématique. Il n’y a encore pas très longtemps, pour fêter leurs 20 ans à ne rien faire pour le Canal du Midi, les VNF ont rappelé leurs missions et entre autres choses, L’ENTRETIEN.

Alors que penser des gros titres des journaux nous annonçant « Les Grands Travaux des Ponts-Jumeaux » alors qu’ils ne s’agissait que d’un entretien que n’avait jamais effectué l’Établissement Public à caractère administratif (EPA). Doit-on parler de grands travaux lorsqu’on refait le bitume d’une route ? Doit-on parler de grands travaux lorsqu’on vérifie l’écartement des rails d’une voie ferrée ou qu’on en resserre les boulons ? Les Voies Navigables de France cachent systématiquement leur manque de compétence  et de savoir-faire en faisant apparaître des articles tous plus ronflants les uns que les autres. Et le mieux dans tout cela, c’est que les journalistes ne font que reprendre les informations données par les VNF, sans jamais tenir compte des autres informations qui peuvent leur être données par d’autres biais ou d’autres personnes. Ce qui est regrettable également, c’est de constater que des gens qui se disent proches du canal, reprennent et amplifient ces fausses informations sous couvert de compétences qu’ils n’ont pas.

 
 

En quoi consistaient ces grands travaux annoncés à grands cris ? Retirer la boue du bassin des Ponts-Jumeaux, boue qui n’avait pas été retirée auparavant alors qu’il s’agit d’un travail qui devrait être fait régulièrement. Et pourquoi avoir à retirer cette boue qu’on avait oubliée ? Parce que la ville de Toulouse a réussi à obtenir l‘organisation du Congrès des Canaux mondiaux et qu’au dernier moment, la municipalité et les VNF se sont aperçu qu’il fallait prévoir des places supplémentaires pour amarrer les bateaux de participants. C’est ce qu’on appelle un gros bide dans l’organisation d’un tel évènement.

Ces travaux devaient durer 20 jours et 5000 mètres-cube de boue devaient être enlevés. Alors que ceux qui ont pu assister à ce Grand Évènement que représente ce Grand Chantier vérifient, les travaux ont commencé le Lundi 29 Juillet mais se sont déplacés vers le quartier Lalande dès le Mardi 6 Août soient 6 jours pleins seulement, à Lalande tout était terminé le 11 Août, même pas une semaine de travaux. On a pu lire sur les médias que ce Grand Chantier consistait à retirer la boue du bassin des Ponts-Jumeaux, de Lalande et du Béarnais, alors que ceux qui ont vu des travaux à l’écluse du Béarnais montrent des photos. Quant aux volumes annoncés de 5000 mètres-cube, il est très facile de vérifier. Fidèle à son professionnalisme, lorsque les VNF retirent de la boue de la cuvette des canaux, c’est pour les entreposer derrière des murs et dans notre cas, les boues des Ponts-Jumeaux et de Lalande ont été mis derrière un mur à Lalande entre le canal latéral et le périphérique, là où avaient déjà été entreposées des boues il y a 3 ans. Il n’y a jamais eu 5000 mètres-cube d’entreposé là mais ce qui est certain, c’est que c’est un beau mélange de boue de gravats, de morceaux de cyclomoteurs ou autres détritus.



Maintenant, pour revenir aux Ponts-Jumeaux, il est étonnant que ce soient les employés de la Mairie de Toulouse qui soient obligés à entretenir les abords immédiats du bassin comme on a pu le voir dernièrement pour désherber et rendre un peu plus propres les quais, mais c'est vrai qu'il y a tellement de conventions signées de ci de là par les Voies Navigables!. Quant à la restauration de la fresque de Lucas réalisée en 1773, on attend pour voir car une restauration commandée par les VNF risque de n’être qu’un blanchiment du marbre. Mais attendons pour juger.

 
 

Quand arrêtera-t-on de nous prendre pour des andouilles ou des demeurés avec les grands travaux des VNF, eux qui font la quête pour les platanes. Qu’ils fassent déjà le travail qui leur incombe avant de tendre la main à la sortie des écluses !

  

samedi 24 août 2013

Jean-Claude: SDF aux Ponts-Jumeaux à TOULOUSE!


Me revoici de retour après une longue absence consacrée à des associations fantaisistes. Maintenant je sais que la plupart des associations ne servent à rien d’autre que de faire la promotion d’imbéciles dont le seul désir est de se faire élire. Par exemple cette association dite occitane mais en réalité de nationalistes butés dont le seul souhait est de se faire élire au conseil municipal de Narbonne pour se faire un complément de retraite.

 
Maintenant reprenons nos sujets préférés.

 
En faisant ma marche quotidienne mais aussi en voulant vérifier des « grands travaux » annoncés aux Ponts-Jumeaux à Toulouse, grands travaux qui s’avèrent être, en fait, être un pet de nonne dans la culotte d’un zouave, j’ai eu la chance de faire connaissance de Jean-Claude, SDF en cet endroit.

Cela fait maintenant 7 ans qu’il est à la rue dont 4 ans de présence ininterrompue à côté du bassin des Ponts-Jumeaux. Il dort sous le pont du périphérique et fait avec ce qu’il a, c’est-à-dire fort peu.

Vous le reconnaîtrez facilement avec ses petites lunettes, le matin de bonne heure, il fait sa toilette, mais sinon vous pourrez le voir sur un banc, avec une grosse loupe pour lire la Bible. Ce n’est pas n’importe qui Jean-Claude, il parle Anglais et Russe et il apprend actuellement l’Allemand, pour faire marcher les neurones comme il le dit, et aussi pour ne pas penser à tous les problèmes de sa vie. Il aime lire, la Bible mais aussi les livres d’Histoire et lorsque vous discutez avec lui, vous ne pouvez qu’être étonné de sa culture et de sa simplicité. Il possède une énorme qualité, celle d’écouter et de ne pas répondre n’importe quoi.

Quelle a été sa vie, la discrétion m’oblige à ne pas l’écrire ici, vous n’avez qu’à le lui demander. Mais cet homme simple est devenu philosophe et ne se plaint pas d’une situation de précarité extrême. Il a même refusé de faire une demande de RSA car il a trouvé que toutes les formalités et toutes les paperasses ne sont que des problèmes supplémentaires dont il peut se passer. Alors il vit de ce qu’il trouve dans les poubelles, comme malheureusement tant d’autres. Mais il vous avouera que pour les SDF aussi, la venue en nombre de Roumains et Bulgares leur rend la vie encore plus dure. Des bandes de gamins pilotés par des adultes qui les exploitent, font les poubelles de fond en comble, ne laissant rien derrière eux.

 
Alors, si vous allez au bassin des Ponts-Jumeaux à TOULOUSE, et si vous le voyez, faites-lui au moins un sourire pour lui prouver qu’il existe encore. Et si vous entamez la conversation avec lui, vous pourrez juger de sa grande culture et sa compétence. Si tous ceux actuellement au gouvernement pouvaient avoir sa philosophie, sa connaissance et sa compétence, la France ne serait pas sur une pente aussi savonneuse !.