mardi 8 octobre 2013


Canal du Midi : est-il condamné ?

 

C’est la question que je me pose depuis Vendredi, jour choisi par un journaliste pour m’interroger sur le monument.

Les questions tournaient autour de la volonté des Voies Navigables de France à ne rien faire de constructif sur le Canal ainsi que sur les autres voies navigables d’ailleurs.

Comme chacun a pu le constater, le Canal du Midi est de plus en plus laissé à l’abandon et seules quelques collectivités essaient encore de relancer un minimum d’activités ? Mais qu’en sera-t-il une fois les platanes disparus ? Les collectivités continueront-elles encore à pallier l’absence des VNF ?

La principale question que se posait ce journaliste était celle que je pose depuis maintenant presque 5 ans et que d’autres personnes posent encore depuis plus longtemps : « Pourquoi les VNF refusent des études gratuites pour sauver les platanes et donc le monument ? ».

Passons sur les fantasmes d’une personne de Leucate qui cherche plutôt à se faire connaître en affirmant que les platanes sont malades des termites. Mais que dire du refus opposé par les VNF à la proposition de la Société CETEV ? Ces chercheurs ne semblent pas de doux illuminés et leurs recherches semblent aller dans le sens d’une sauvegarde partielle de ce qui peut être sauvé. Mais comme dans toute recherche, il faut pouvoir avoir une confirmation en testant en grandeur réelle les tests déjà effectués. En quoi ces chercheurs peuvent nuire au Canal du Midi en effectuant leur mise en application ? De toutes façons, les platanes sont perdus de par la faute des VNF et de leur incompétence.

Les langues commencent à se délier et les preuves des mensonges des VNF concernant l’épidémie du chancre coloré s’amoncellent comme s’amoncellent les preuves que les VNF préparent le terrain pour nous faire une grosse et mauvaise  surprise.  

Il est surprenant que personne ne réagisse devant toutes les contradictions, tous les mensonges, toutes les fausses déclarations contenus dans les interviews de personnes des Voies Navigables de France. Si vous en voulez la preuve, reprenez tous les articles depuis 4 ou 5 ans et la montée en puissance de l’épidémie déclarée du chancre coloré. Vous pourrez y trouver de surprenantes contradictions, de savants oublis, des affirmations sans la moindre preuve.

Y aurait-il quelque chose de grave à cacher sur le Canal du Midi ?

De toutes façons, les VNF s’y prennent de telle manière que le Canal du Midi et les voies d’eau du Sud-Ouest sont condamnées à court terme. Alors ? Continuons à fermer les yeux sur l’incompétence et sur l’absence d’entretien, continuons à nous extasier sur les derniers platanes sans regarder l’avenir des plus incertains. Vous vous souvenez le Platanor ? La solution miracle mise en avant par les VNF il y a environ 2 ans ! Résultat encore un fiasco et 30 platanes sur 160 plantés à Trèbes sont déjà crevés. Mais de ce fiasco, VNF en fait une victoire car ils avaient demandé une garantie de remplacement. Cela n’empêche pas que ce sont elles qui ont imposé cette solution désastreuse.

 

Alors pour le Canal du Midi et l’absence des arbres, souvenons-nous simplement de la citation de Christine de Suède :

Par une trop longue absence, on tombe dans l’oubli.

jeudi 3 octobre 2013


2014 : Record d’abstentions à battre

 

Comme on dit : Les records sont faits pour être battus ! Et quel est le politique, qu’il soit de droite ou de gauche qui se soucie des abstentions, en ce moment ?



En particulier, un gros effort pour EELV, 17 députés avec moins de 3% des voix
 
 

mardi 1 octobre 2013


VNF et le Canal du Midi : La grande arnaques aux 200 millions !

 

 

Saint du jour :                   Sainte Arielle

Contrepèteries                               Toute l’Afrique est dans l’attente

                                               Soldats, brûlez vite ces camps

                                               Cette presse est spécialiste du foot

                                               Rubriques élections      

Dicton français :              Ecoute les conseils de tous et prends celui qui te convient.                      

Dicton Juif :                       Tel s’irrite facilement, qui se calme tranquillement.      

Dicton Africain :              Il n’est pas de bons rois, il n’est que de bons conseillers.             

Proverbe Chinois :         Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais le dos.

Dicton du jour

 


Michel H-A Patin

 

 

Je demande à ceux qui en ont le courage de lire l’intégralité de ce billet et d’essayer de donner des réponses aux nombreuses anomalies recensées dans l’estimation faite par les VNF  pour replanter le Canal du Midi.

 

Les remarques qui vont suivre ont déjà été faites et envoyées à plusieurs journalistes et politiques, lesquels n’ont certainement pas lu le document à moins que cela ne confirme que les journalistes et politiques ne contrôlent jamais leurs sources d’informations.

 

Depuis maintenant 2 ans, les Voies Navigables de France bien relayées par l’ensemble des journaux qu’ils soient régionaux ou nationaux, ont annoncé un chiffre de 200 millions d’euros pour refaire les plantations et berges du Canal du Midi. Ce chiffre a même été porté à 220 millions en Juin 2013 lors d’une signature de convention ayant lieu à Bram dans l’Aude.

Ce chiffre a été repris dans le rapport de Monsieur le Sénateur Alain CHATILLON, Maire de REVEL, et vous pouvez trouver ci-après la page de l’estimation effectuée par les VNF et jointe au rapport. Vous pourrez ainsi vérifier les aberrations et énormités contenues dans cette page qui a servi de référence jusqu’à ce jour.


 

Vous pourrez voir que cette estimation des VNF n’a pas été vérifiée, ni par les VNF, ni par les services de Monsieur le Sénateur puisque de nombreuses erreurs subsistent sur ce tableau, ce n’est franchement pas sérieux.

-         Dans l’estimation abattage alignements par exemple la multiplication 125.000 X 430 est égale à 49.450.000,00 euros au lieu de 53.750.000,00 euros, sans doute une erreur de l’informatique.

-         Autre exemple le Total Prévention : 2.100.000 + 2.500.000 = 4.200.000 euros

 

Alors maintenant que dire du reste, seulement que tout a été bidonné et que le chiffre de 200 millions est archi faux et on comprend mieux la valse des chiffres de 2010 et 2011, les estimations passant de 100 à 160 puis à 200 millions en quelques mois.

RAPPEL : Tous ceux qui connaissent un peu le Canal du Midi savent qu’il mesure 240 kilomètres de Sète à Toulouse. Les VNF reconnaissent dans leur propre site que 63% de sa longueur est plantée en platanes, soient 152 kilomètres environ.

De plus nous avons tous pu lire dans tous les journaux qu’il y avait 42.000 platanes le long du Canal et pour tout le monde, il en coûte 200 millions pour remplacer 42.000 arbres.

Alors essayons de comprendre l’estimation à partir de ces simples chiffres vérifiables. Comme il existe 2 berges, nous devrions trouver des chiffres de 480 kilomètres pour la totalité ce qui serait étonnant car il existe des endroits sans plantations, et 302 kilomètres pour les abattages de platanes.

 

Premier poste de l’estimation : abattage alignements de platanes.

Nous voyons 430 kilomètres alors qu’officiellement, nous devrions avoir 302 kilomètres soit 128 kilomètres en trop.

Si nous prenons les chiffres du rapport d’estimation, 143 arbres au kilomètre, pour 430 kilomètres cela représente non pas 42.000 platanes mais 61.490, 20.000 platanes en trop.

On comprend mieux alors cette fourche et non plus fourchette du coût moyen unitaire compris entre 700 et 1500 euros, elle permet de toujours pouvoir prouver sa bonne foi car pour 42.000 platanes vous obtenez un coût moyen d’abattage par arbre de 1280 euros et pour 61.490 arbres un coût moyen de 874 euros. Il est d’ailleurs remarquable de constater que si vous prenez le coût TTC de base au Km de 125.000 euros et que vous divisez par 143 arbres au kilomètre, vous obtenez ce même chiffre de 874 euros, prix moyen pour 61.490 platanes à abattre.

Pourquoi un tel écart dans le coût moyen d’abattage, plus du simple au double, alors qu’il s’agit d’une seule et même essence d’arbre et qu’il s’agit d’alignement. Certains arbres seront sans doute plus difficiles à atteindre mais ne justifient pas un tel écart.

Si l’on s’en tient stricto sensu au nombre de 42.000 platanes à abattre et en utilisant le prix moyen de 874 euros, on n’obtient plus du tout les mêmes chiffres, 36.708.000 euros au lieu de 53.750.000 euros, un écart de 32%.

Je vous en passe et des meilleurs mais il est encore plus aberrant de voir ajouter dans le rapport CHATILLON, un élément explicatif sur le nombre d’arbres à abattre en précisant « 430 km de plantations d’alignements à abattre (toutes espèces confondues, soit 44.000 arbres dont 42.000 platanes.

 
Je passerai sur les postes d’estimation « mise à blanc bandes boisées » et abattage bandes arborées » car je n’ai pas compris à quoi cela pouvait correspondre. Cela veut-il dire qu’on n’abat pas seulement les platanes mais l’intégralité des arbres du canal ? Les explicatifs des principaux éléments quantitatifs comme cités dans le rapport CHATILLON, ne donnent aucun indication. Il s’agit pourtant de 25.125.000 euros dont on ne peut donner aucune explication quant à leur utilisation !

 

Poste abattages :

Là encore beaucoup de questions peuvent se poser puisque si vous faites l’addition : 430 kms alignements, 195 kms bandes boisées et 6 kms bandes arborées, vous trouves 631 kilomètres à abattre, nous sommes loin des 480 kilomètres de berges du Canal du Midi, là encore 32% en trop. Encore ces maudits 32%.

Et il ne s’agit pas d’une erreur puisque le chiffre de 630 kilomètres est repris dans le poste « replantations ».

Mais le comble, c’est que malgré ces abattages sur 630 kilomètres au lieu de 480, on arrive encore à trouver au poste « protection du réseau racinaire en zone non contaminée » 60 kilomètres supplémentaires. Le Canal du Midi ferait donc, non pas 240 kilomètres mais 345 kilomètres si l’on en croit les chiffres de l’estimation.

 

Poste replantations :

Cela va encore se compliquer pour comprendre les chiffres annoncés par les VNF. Reprenons, les VNF annoncent 42.000 arbres (platanes) à abattre, en faisant le calcul avec les chiffres annoncés ce ne sont plus 42.000 arbres qu’on peut trouver mais 61.490.

Alors maintenant prenons les chiffres du poste replantations. 430 kms à 143 arbres au km, cela représente 90.090 arbres à replanter. Nous sommes bien loin des 42.000 arbres qu’on ne cesse de nous dire comme une litanie. Et aucune erreur possible puisque si vous prenez ce chiffre de 90.090 arbres à 500 euros l’arbre comme indiqué, vous arrivez peu ou prou au montant figurant sur le rapport.

Alors ? 42.000 ? 61.490 ? 90.090 ? Cela ne représente pas du tout le même total et le poste replantations, lui,  varie du simple à plus du double puisqu’il est estimé à 44.100.000 euros alors que pour 42.000 arbres, cela ne représente plus que 21.000.000 euros.

A moins qu’on ne replante une double rangée sur chaque berge ce qui n’es pas explicité sur le rapport et ce qu’on ne peut aucunement voir sur les quelques endroits replantés avec une seule rangée sur chaque berge.

En parlant de replantation, un grand coup de chapeau au Platanor dont on s’aperçoit qu’il n’est pas indestructible. Encore une réussite pour les VNF.

Poste Défenses de berge :

Nous ne chercherons même pas à savoir comment cette estimation a été faite, quelles en sont les chiffres de base utilisés puisque les Voies Navigables de France ont fait des essais de tunage végétalisé qui se sont soldés par des fiascos, à Carcassonne puis à Capestang. De plus le chiffre de 175 euros le mètre linéaire utilisé ne correspond pas aux chiffres utilisés lors du test effectué à Capestang. Alors comment a été effectuée cette estimation ? MYSTÈRE !

 

En attendant, à la vue des chiffres du tableau du rapport CHATILLON, les chiffres de VNF semblent surestimées entre 30 et 50% au-dessus de la vérité. CHERCHEZ L’ERREUR ET LA VÉRITÉ !