jeudi 5 septembre 2013


LA NATURE EST BIEN FAITE, IL FAUT L’ADMETTRE !

 

Un peu d’humour dans ce monde dominé par les bruits de bottes et les discours sirupeux d’incapables.

 La nature nous rappelle qu’elle, au moins, elle a de l’humour, contrairement à ceux dont l’action est d’augmenter sans cesse les impôts (sauf les leurs).

 Voici pourquoi on l’appelle notre Terre nourricière !


 
 

 

 
 
 


Et même dans notre alimentation !

 
 
Toulouse et VNF: L'art du travail mal fait!

Saint du jour :                 Sainte Raïssa, Saint Bertin                          

Contrepèteries :             Ne laissez pas décider ce bandit

                                            L’aspirant habite Javel

                                            Marquise je vous confie la chasse

                                            Marinières, laissez les péniches                                             

Dicton Français :              C’est être bien riche que de n’avoir rien à perdre          

Dicton Africain :               Si un pays veut se construire, qu’il se repose sur la culture.

Dicton Juif:                        Si tu veux qu’on te comprenne, fais-toi comprendre

Proverbe Chinois :           C’est s’enrichir que de s’ôter ses besoins.         

Dicton du jour :
 
Le monde contient bien assez pour le besoin de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous.

Gandhi

 
Pour ceux qui ont l’habitude de se promener vers les Ponts-Jumeaux à Toulouse, c’est avec une certaine émotion qu’on peut voir tout ce remue-ménage autour du bassin des Ponts-Jumeaux.
Après avoir ôté une petite partir de la vase (car tout n’a pas été fait en si peu de temps), les employés de la voierie de Toulouse ont retiré toutes les herbes folles, jusqu’à 14 employés présents au même moment, on ne lésine pas sur les moyens. Et maintenant, cerise sur le gâteau, on nettoie le bas-relief de Lucas. Il en avait bien besoin après les attaques du temps et de quelques incivilités habituels de quelques imbéciles. On parle bien de nettoyage et non de restauration comme on a pu le voir dans certains journaux. Tout ce branle-bas, uniquement parce que le Congrès des canaux mondiaux commence la semaine prochaine et qu’il fallait faire un minimum, sinon les Ponts-Jumeaux seraient restés ce qu’ils sont habituellement : une POUBELLE, tout comme le reste des cours d’eau.

Il est évident qu’avec un gestionnaire comme les Voies Navigables de France, il ne faut pas trop en demander, elles ont déjà trop dépensé pour les Ponts-Jumeaux, 70.000 euros a avancé une personne bien introduite auprès des VNF, uniquement pour retirer la vase et aller la cacher derrière un mur pour que les congressistes ne puissent pas la voir.
Mais ces mêmes congressistes auront donc l’occasion d’admirer un pur chef-d’œuvre du travail fait par les VNF en regardant en détail l’écluse du Béarnais, à quelques 300 à 400 mètres du bassin des Ponts-Jumeaux. Pourtant des travaux ont été effectués, très mal effectués peut-on ajouter. En 2010, les passants pouvaient admirer des ouvriers en équilibre instable sur des planches et consolidants les murs des parois aval de l’écluse. Oui mais, cette consolidation ayant été effectuée en laissant toutes les racines dans la maçonnerie et les soubassements étant instables, quelques mois plus tard, la maçonnerie toute neuve s’éboulait et on a pu voir à nouveau des ouvriers en équilibre instable, s’échiner pour enlever une racine et refaire ce qui s’était éboulé. Lors de ces travaux, toutes les maçonneries n’ont pas été refaites et la sortie de l’épanchoir (ouvrage servant à l’évacuation du trop-plein d’eau en amont) a été modifiée. Les résultats de ce travail remarquablement effectué par les VNF, vous pouvez l’admirer sur les photos jointes ci-après :

-         La modification de la sortie de l’épanchoir crée un tourbillon qui sape les soubassements de la maçonnerie ancienne en brique, laquelle n’avait pas été refaite. La dite maçonnerie a une énorme lézarde et ne tiendra plus très longtemps, sans que les Voies Navigables de France ne bouge le petit doigt. L’ont-ils simplement vue ? Ce que le temps n’a pas su faire en 450 ans, les VNF y arrivent en 3 ans.

-         Tous les soubassements sont sapés par l’eau qui s’écoule de l’écluse et une très grosse partie commence à se désolidariser.

-         Les racines sont toujours présentes sur la rive droite et la maçonnerie a tellement été bien faite que des herbes folles et des ronces poussent entre les pierres disjointes.

Sortie de l'épanchoir et création de tourbillons
Envoi de la perturbation
Les tourbillons sapent les parois et soubassements
Résultat: la paroi datant de Riquet se fissure
On peut juger de l'importance de la fissure
Les soubassements s'affaissent et se désolidarisent
Travail remarquable de maçonnerie avec racines incorporées.


Voilà, Messieurs les congressistes ce que vous pourrez admirer (entre autres choses), au long du Canal du Midi et dans Toulouse intra-muros. Mais ce sont certainement ces mêmes VNF qui vous feront la visite, alors vous ne risquez pas qu’on vous montre toutes les aberrations de ce monument classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pourtant, des frais ont été faits dernièrement sur l’écluse du Béarnais, il a été posé des rambardes pour empêcher les piétons d’accéder à l’écluse (à moins que ce ne soit pour interdire l’accès aux demoiselles de la nuit), rambardes inutiles puisqu’on peut les enjamber facilement, même moi avec mes prothèses de hanches. Ces rambardes ont certainement coûté fort chères et il aurait mieux valu refaire correctement la maçonnerie. Mais nous n’avons pas l’intelligence des libres penseurs des Voies Navigables de France, mieux vaut empêcher inutilement l’accès et laisser le monument s’écrouler.
Nous aurons l’occasion de reparler des travaux remarquables effectués par les VNF en d’autres lieux, Toulousains ou autres.

mardi 3 septembre 2013


Toulouse accessibilité: ton univers impitoyable!!

Saint du jour :                   Sainte Rosalie

Contrepèteries  :            Ce col mène à l'Aveyron

                                   Ces enfants habitaient des gîtes ignobles quai Branly

                                   Partons à Toulouse

                                   Le plongeur a exploré le fond de la Creuse

Dicton Français :              Si tu veux vivre en paix, vois, écoute, et te tais

Dicton Juif .:.                     Qui meurt jeune l'apprécie dans sa vieillesse

Dicton Africain                                Quiconque se soucie de vous, vaut plus que votre parent

Proverbe Chinois :         Les mots que l'on n'a pas dits sont les fleurs du silence

Dicton français du jour :

 Un bon écologiste, c'est un type qui voit loin et qui a peu de foi dans le progrès, la science et la technique

Jacques-Yves Cousteau

 
 Il paraît que l’accessibilité et la prise en compte des handicaps sont des préoccupations majeures de la municipalité actuelle de la ville de Toulouse. Moi, je veux bien, mais déjà lorsqu’on regarde la page « accessibilité », voici ce que l’on peut trouver :


un titre « accessibilité » puis on vous indique comment vous servir de votre ordinateur et de votre navigateur pour aller sur le site de la Mairie de Toulouse. N’est-ce pas plutôt se moquer des gens ayant un handicap ?
 
J’habite une maison et j’ai comme voisine, une personne dite « à mobilité réduite » (je n’aime pas cette expression). Elle doit se déplacer dans un fauteuil électrique et aimerait bien pouvoir aller prendre le métro ou aller en ville. Dans le petit bâtiment juste à  côté de chez moi, un appartement habité par des jeunes aveugles. Eux aussi aimeraient avoir plus de mobilité. Alors lorsque vous leur parlez d’accessibilité mise en place par la Mairie, vous les entendrez rire aux éclats.

 Ou commence l’accessibilité pour les gens de notre municipalité ? Qu’est-ce qu’ils comprennent aux problèmes de gens qu’ils n’écoutent même pas. Pour la première question, la réponse est simple : lorsqu’une personne à mobilité réduite ou avec un handicap a passé la porte d’un édifice public ou d’un transport et qu’elle peut se mouvoir dans cet espace, les problèmes d’accessibilité n’existent plus et la municipalité a fait son travail.

A tous ces fantaisistes qui ne savent pas ce que le mot handicap signifie et qui ne sont pas foutus de mettre les pieds dans la rue pour voir les problèmes réels, je leur décerne le « bonnet d’âne municipal ».

Avant que d’arriver dans les lieux publics ou les transports, encore faut-il y arriver, et j’ajouterais aux personnes handicapées, les mamans avec leurs voitures d’enfants. Comment voulez-vous arriver à passer sur des trottoirs qui deviennent de plus en plus des cimetières de voitures, des plantations de poteaux en tout genre, des parkings à poubelles, des dépotoirs publics !!

De nombreux trottoirs de Toulouse ne sont déjà pas très larges, alors que faire devant cet amoncellement de poubelles qui parfois restent à demeure, monstres que les gens déposent n’importe où, les poteaux qu’ils soient téléphoniques, indicateurs ou électriques, les poteaux en fonte pour (paraît-il) interdire aux véhicules de monter sur le trottoir, véhicules en tous genres voitures, scooters ou autres.

Ces photos ont été prises sur une distance de 250 mètres mais il existe ce genre de situation à des milliers d'exemplaires dans la ville de Toulouse.
 
Un détail croustillant, les trottoirs surbaissés afin de faciliter les passages de personnes à mobilité réduite et voitures d’enfants. Dès qu’un trottoir est surbaissé, les véhicules automobiles montent sur le trottoir en toute impunité. Il est tellement plus facile de monter à ces endroits et là, au moins, les conducteurs ne risquent pas d’abimer leurs roues !

 Il serait grand temps que la municipalité de Toulouse apprenne ce que le mot « accessibilité » signifie et redonne à tous les trottoirs de Toulouse l’usage que doit avoir un trottoir dont je rappelle la définition du dictionnaire « partie aménagée pour les piétons, de chaque côté d’une rue ».

 Ce qui est vrai pour Toulouse, doit l’être pour toutes les localités Françaises.  Mais en attendant, à tous ceux qui commettent des incivilités pénalisant les handicapés, personnes âgées et mamans, merci de penser à eux et ne pas penser qu'à vous et à votre bien-être.

 

lundi 26 août 2013

VNF et le Canal du Midi : La grande arnaque aux 200 millions!


Saint du jour :                   Sainte Natacha, Saint Césaire d’Arles

Contrepèteries                  Toute l’Afrique est dans l’attente

                                             Soldats, brûlez vite ces camps

                                             Cette presse est spécialiste du foot

                                             Rubriques élections      

Dicton français :               Ecoute les conseils de tous et prends celui qui te convient.                      

Dicton Juif :                       Tel s’irrite facilement, qui se calme tranquillement.      

Dicton Africain :                Il n’est pas de bons rois, il n’est que de bons conseillers.             

Proverbe Chinois :           Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais le dos.

Dicton du jour


 
VNF et le Canal du Midi : La grande arnaques aux 200 millions !

 Je demande à ceux qui en ont le courage de lire l’intégralité de ce billet et d’essayer de donner des réponses aux nombreuses anomalies recensées dans l’estimation faite par les VNF  pour replanter le Canal du Midi.

 Les remarques qui vont suivre ont déjà été faites et envoyées à plusieurs journalistes et politiques, lesquels n’ont certainement pas lu le document à moins que cela ne confirme que les journalistes et politiques ne contrôlent jamais leurs sources d’informations.

Depuis maintenant 2 ans, les Voies Navigables de France bien relayées par l’ensemble des journaux qu’ils soient régionaux ou nationaux, ont annoncé un chiffre de 200 millions d’euros pour refaire les plantations et berges du Canal du Midi. Ce chiffre a même été porté à 220 millions en Juin 2013 lors d’une signature de convention ayant lieu à Bram dans l’Aude.

Ce chiffre a été repris dans le rapport de Monsieur le Sénateur Alain CHATILLON, Maire de REVEL, et vous pouvez trouver ci-après la page de l’estimation effectuée par les VNF et jointe au rapport. Vous pourrez ainsi vérifier les aberrations et énormités contenues dans cette page qui a servi de référence jusqu’à ce jour sans susciter le moindre commentaire de la part des journalistes à qui une présentation a été faite.

 

Vous pourrez voir que cette estimation des VNF n’a pas été vérifiée, ni par les VNF, ni par les services de Monsieur le Sénateur puisque de nombreuses erreurs subsistent sur ce tableau, ce n’est franchement pas sérieux.

-         Dans l’estimation abattage alignements par exemple la multiplication 125.000 X 430 est égale à 49.450.000,00 euros au lieu de 53.750.000,00 euros, sans doute une erreur de l’informatique.

-         Autre exemple le Total Prévention : 2.100.000 + 2.500.000 = 4.200.000 euros

 Alors maintenant que dire du reste, seulement que tout a été bidonné et que le chiffre de 200 millions est archi faux et on comprend mieux la valse des chiffres de 2010 et 2011, les estimations passant de 100 à 160 puis à 200 millions en quelques mois.

RAPPEL : Tous ceux qui connaissent un peu le Canal du Midi savent qu’il mesure 240 kilomètres de Sète à Toulouse. Les VNF reconnaissent dans leur propre site que 63% de sa longueur est plantée en platanes, soient 152 kilomètres environ.

De plus nous avons tous pu lire dans tous les journaux qu’il y avait 42.000 platanes le long du Canal et pour tout le monde, il en coûte 200 millions pour remplacer 42.000 arbres.

Alors essayons de comprendre l’estimation à partir de ces simples chiffres vérifiables. Comme il existe 2 berges, nous devrions trouver des chiffres de 480 kilomètres pour la totalité ce qui serait étonnant car il existe des endroits sans plantations, et 302 kilomètres pour les abattages de platanes.

 
Premier poste de l’estimation : abattage alignements de platanes.

Nous voyons 430 kilomètres alors qu’officiellement, nous devrions avoir 302 kilomètres soit 128 kilomètres en trop.

Si nous prenons les chiffres du rapport d’estimation, 143 arbres au kilomètre, pour 430 kilomètres cela représente non pas 42.000 platanes mais 61.490, 20.000 platanes en trop.

On comprend mieux alors cette fourche et non plus fourchette du coût moyen unitaire compris entre 700 et 1500 euros, elle permet de toujours pouvoir prouver sa bonne foi car pour 42.000 platanes vous obtenez un coût moyen d’abattage par arbre de 1280 euros et pour 61.490 arbres un coût moyen de 874 euros. Il est d’ailleurs remarquable de constater que si vous prenez le coût TTC de base au Km de 125.000 euros et que vous divisez par 143 arbres au kilomètre, vous obtenez ce même chiffre de 874 euros, prix moyen pour 61.490 platanes à abattre.

Pourquoi un tel écart dans le coût moyen d’abattage, plus du simple au double, alors qu’il s’agit d’une seule et même essence d’arbre et qu’il s’agit d’alignement. Certains arbres seront sans doute plus difficiles à atteindre mais ne justifient pas un tel écart.

Si l’on s’en tient stricto sensu au nombre de 42.000 platanes à abattre et en utilisant le prix moyen de 874 euros, on n’obtient plus du tout les mêmes chiffres, 36.708.000 euros au lieu de 53.750.000 euros, un écart de 32%.

Je vous en passe et des meilleurs mais il est encore plus aberrant de voir ajouter dans le rapport CHATILLON, un élément explicatif sur le nombre d’arbres à abattre en précisant « 430 km de plantations d’alignements à abattre (toutes espèces confondues, soit 44.000 arbres dont 42.000 platanes ce qui implique le chiffre de 36.708.000 euros.


 Je passerai sur les postes d’estimation « mise à blanc bandes boisées » et abattage bandes arborées » car je n’ai pas compris à quoi cela pouvait correspondre. Cela veut-il dire qu’on n’abat pas seulement les platanes mais l’intégralité des arbres du canal ? Les explicatifs des principaux éléments quantitatifs comme cités dans le rapport CHATILLON, ne donnent aucun indication. Il s’agit pourtant de 25.125.000 euros dont on ne peut donner aucune explication quant à leur utilisation !

 Poste abattages :

Là encore beaucoup de questions peuvent se poser puisque si vous faites l’addition : 430 kms alignements, 195 kms bandes boisées et 6 kms bandes arborées, vous trouves 631 kilomètres à abattre, nous sommes loin des 480 kilomètres de berges du Canal du Midi, là encore 32% en trop. Encore ces maudits 32%.

Et il ne s’agit pas d’une erreur puisque le chiffre de 630 kilomètres est repris dans le poste « replantations ».

Mais le comble, c’est que malgré ces abattages sur 630 kilomètres au lieu de 480, on arrive encore à trouver au poste « protection du réseau racinaire en zone non contaminée » 60 kilomètres supplémentaires. Le Canal du Midi ferait donc, non pas 240 kilomètres mais 345 kilomètres si l’on en croit les chiffres de l’estimation.

 
Poste replantations :

Cela va encore se compliquer pour comprendre les chiffres annoncés par les VNF. Reprenons, les VNF annoncent 42.000 arbres (platanes) à abattre, en faisant le calcul avec les chiffres annoncés ce ne sont plus 42.000 arbres qu’on peut trouver mais 61.490.

Alors maintenant prenons les chiffres du poste replantations. 630 kms à 143 arbres au km, cela représente 90.090 arbres à replanter. Nous sommes bien loin des 42.000 arbres qu’on ne cesse de nous dire comme une litanie. Et aucune erreur possible puisque si vous prenez ce chiffre de 90.090 arbres à 500 euros l’arbre comme indiqué, vous arrivez peu ou prou au montant figurant sur le rapport.

Alors ? 42.000 ? 61.490 ? 90.090 ? Cela ne représente pas du tout le même total et le poste replantations, lui,  varie du simple à plus du double puisqu’il est estimé à 44.100.000 euros alors que pour 42.000 arbres, cela ne représente plus que 21.000.000 euros.

A moins qu’on ne replante une double rangée sur chaque berge ce qui n’es pas explicité sur le rapport et ce qu’on ne peut aucunement voir sur les quelques endroits replantés avec une seule rangée sur chaque berge.

 
Poste Défenses de berge :

Nous ne chercherons même pas à savoir comment cette estimation a été faite, quelles en sont les chiffres de base utilisés puisque les Voies Navigables de France ont fait des essais de tunage végétalisé qui se sont soldés par des fiascos, à Carcassonne puis à Capestang. De plus le chiffre de 175 euros le mètre linéaire utilisé ne correspond pas aux chiffres utilisés lors du test effectué à Capestang. Alors comment a été effectuée cette estimation ? MYSTÈRE !



En attendant, à la vue des chiffres du tableau du rapport CHATILLON, les chiffres de VNF semblent surestimées entre 30 et 50% au-dessus de la vérité. CHERCHEZ L’ERREUR ET LA VÉRITÉ !

dimanche 25 août 2013

Canal du Midi, VNF et ses "Grands travaux" des Ponts-Jumeaux à TOULOUSE: Vaste foutaise et poudre aux yeux!


Saint du jour :                   Saint Louis

Contrepèteries :             Ma muse habite la zone dans la Gabon

                                               Les vacanciers se battent dans les cabines

                                               Vous trouvez ça beau, Magritte ?

                                               Vous ne devriez pas tricher avec ce couple idiot

Dicton Français :              On promet beaucoup pour se dispenser de donner peu (Vauvenargues)           a
Dicton Juif :                    Mieux vaut être pauvre qu’enterré

Dicton Africain :              Le feu qui brûle les fourrés ne brûle pas les racines

Proverbe Chinois :         C’est être bien riche que de n’avoir rien à perdre

Dicton du jour :               

Se marier à un homme divorcé montre que vous êtes écologiquement responsable, dans un monde où il y a plus de femmes que d’hommes, il faut participer au recyclage.

Rita Rudner

 VNF et les GRANDS TRAVAUX des Ponts-Jumeaux à TOULOUSE : Vaste foutaise et poudre aux yeux !

 Depuis 20 ans, les Voies Navigables de France nous répètent inlassablement que parmi leurs différentes missions figure l’entretien des différentes voies d’eau Françaises. A moins de ne pas savoir ce que signifie le mot entretien, il semble que le fait d’ôter la vase et la boue, entre autres choses, fait partie de l’entretien normal des canaux, c’est ce qu’on appelle de la maintenance préventive systématique. Il n’y a encore pas très longtemps, pour fêter leurs 20 ans à ne rien faire pour le Canal du Midi, les VNF ont rappelé leurs missions et entre autres choses, L’ENTRETIEN.

Alors que penser des gros titres des journaux nous annonçant « Les Grands Travaux des Ponts-Jumeaux » alors qu’ils ne s’agissait que d’un entretien que n’avait jamais effectué l’Établissement Public à caractère administratif (EPA). Doit-on parler de grands travaux lorsqu’on refait le bitume d’une route ? Doit-on parler de grands travaux lorsqu’on vérifie l’écartement des rails d’une voie ferrée ou qu’on en resserre les boulons ? Les Voies Navigables de France cachent systématiquement leur manque de compétence  et de savoir-faire en faisant apparaître des articles tous plus ronflants les uns que les autres. Et le mieux dans tout cela, c’est que les journalistes ne font que reprendre les informations données par les VNF, sans jamais tenir compte des autres informations qui peuvent leur être données par d’autres biais ou d’autres personnes. Ce qui est regrettable également, c’est de constater que des gens qui se disent proches du canal, reprennent et amplifient ces fausses informations sous couvert de compétences qu’ils n’ont pas.

 
 

En quoi consistaient ces grands travaux annoncés à grands cris ? Retirer la boue du bassin des Ponts-Jumeaux, boue qui n’avait pas été retirée auparavant alors qu’il s’agit d’un travail qui devrait être fait régulièrement. Et pourquoi avoir à retirer cette boue qu’on avait oubliée ? Parce que la ville de Toulouse a réussi à obtenir l‘organisation du Congrès des Canaux mondiaux et qu’au dernier moment, la municipalité et les VNF se sont aperçu qu’il fallait prévoir des places supplémentaires pour amarrer les bateaux de participants. C’est ce qu’on appelle un gros bide dans l’organisation d’un tel évènement.

Ces travaux devaient durer 20 jours et 5000 mètres-cube de boue devaient être enlevés. Alors que ceux qui ont pu assister à ce Grand Évènement que représente ce Grand Chantier vérifient, les travaux ont commencé le Lundi 29 Juillet mais se sont déplacés vers le quartier Lalande dès le Mardi 6 Août soient 6 jours pleins seulement, à Lalande tout était terminé le 11 Août, même pas une semaine de travaux. On a pu lire sur les médias que ce Grand Chantier consistait à retirer la boue du bassin des Ponts-Jumeaux, de Lalande et du Béarnais, alors que ceux qui ont vu des travaux à l’écluse du Béarnais montrent des photos. Quant aux volumes annoncés de 5000 mètres-cube, il est très facile de vérifier. Fidèle à son professionnalisme, lorsque les VNF retirent de la boue de la cuvette des canaux, c’est pour les entreposer derrière des murs et dans notre cas, les boues des Ponts-Jumeaux et de Lalande ont été mis derrière un mur à Lalande entre le canal latéral et le périphérique, là où avaient déjà été entreposées des boues il y a 3 ans. Il n’y a jamais eu 5000 mètres-cube d’entreposé là mais ce qui est certain, c’est que c’est un beau mélange de boue de gravats, de morceaux de cyclomoteurs ou autres détritus.



Maintenant, pour revenir aux Ponts-Jumeaux, il est étonnant que ce soient les employés de la Mairie de Toulouse qui soient obligés à entretenir les abords immédiats du bassin comme on a pu le voir dernièrement pour désherber et rendre un peu plus propres les quais, mais c'est vrai qu'il y a tellement de conventions signées de ci de là par les Voies Navigables!. Quant à la restauration de la fresque de Lucas réalisée en 1773, on attend pour voir car une restauration commandée par les VNF risque de n’être qu’un blanchiment du marbre. Mais attendons pour juger.

 
 

Quand arrêtera-t-on de nous prendre pour des andouilles ou des demeurés avec les grands travaux des VNF, eux qui font la quête pour les platanes. Qu’ils fassent déjà le travail qui leur incombe avant de tendre la main à la sortie des écluses !

  

samedi 24 août 2013

Jean-Claude: SDF aux Ponts-Jumeaux à TOULOUSE!


Me revoici de retour après une longue absence consacrée à des associations fantaisistes. Maintenant je sais que la plupart des associations ne servent à rien d’autre que de faire la promotion d’imbéciles dont le seul désir est de se faire élire. Par exemple cette association dite occitane mais en réalité de nationalistes butés dont le seul souhait est de se faire élire au conseil municipal de Narbonne pour se faire un complément de retraite.

 
Maintenant reprenons nos sujets préférés.

 
En faisant ma marche quotidienne mais aussi en voulant vérifier des « grands travaux » annoncés aux Ponts-Jumeaux à Toulouse, grands travaux qui s’avèrent être, en fait, être un pet de nonne dans la culotte d’un zouave, j’ai eu la chance de faire connaissance de Jean-Claude, SDF en cet endroit.

Cela fait maintenant 7 ans qu’il est à la rue dont 4 ans de présence ininterrompue à côté du bassin des Ponts-Jumeaux. Il dort sous le pont du périphérique et fait avec ce qu’il a, c’est-à-dire fort peu.

Vous le reconnaîtrez facilement avec ses petites lunettes, le matin de bonne heure, il fait sa toilette, mais sinon vous pourrez le voir sur un banc, avec une grosse loupe pour lire la Bible. Ce n’est pas n’importe qui Jean-Claude, il parle Anglais et Russe et il apprend actuellement l’Allemand, pour faire marcher les neurones comme il le dit, et aussi pour ne pas penser à tous les problèmes de sa vie. Il aime lire, la Bible mais aussi les livres d’Histoire et lorsque vous discutez avec lui, vous ne pouvez qu’être étonné de sa culture et de sa simplicité. Il possède une énorme qualité, celle d’écouter et de ne pas répondre n’importe quoi.

Quelle a été sa vie, la discrétion m’oblige à ne pas l’écrire ici, vous n’avez qu’à le lui demander. Mais cet homme simple est devenu philosophe et ne se plaint pas d’une situation de précarité extrême. Il a même refusé de faire une demande de RSA car il a trouvé que toutes les formalités et toutes les paperasses ne sont que des problèmes supplémentaires dont il peut se passer. Alors il vit de ce qu’il trouve dans les poubelles, comme malheureusement tant d’autres. Mais il vous avouera que pour les SDF aussi, la venue en nombre de Roumains et Bulgares leur rend la vie encore plus dure. Des bandes de gamins pilotés par des adultes qui les exploitent, font les poubelles de fond en comble, ne laissant rien derrière eux.

 
Alors, si vous allez au bassin des Ponts-Jumeaux à TOULOUSE, et si vous le voyez, faites-lui au moins un sourire pour lui prouver qu’il existe encore. Et si vous entamez la conversation avec lui, vous pourrez juger de sa grande culture et sa compétence. Si tous ceux actuellement au gouvernement pouvaient avoir sa philosophie, sa connaissance et sa compétence, la France ne serait pas sur une pente aussi savonneuse !.