Canal du Midi, platanes et qualité de l'eau!

Saint du jour :                   Bienheureuse Virginie Bracelli
Contrepèteries :             La morale a des qualités
                                               Saint-Rémi à Clovis, « Courbe-toi fier Sicambre ».
                                               Présentes élections.
                                               Le Pont Neuf fait un bon soixante pieds.
Dicton Français :              Un bienfait reproché tient toujours lieu d'offense. Jean Racine
Dicton Juif                         Ne juge pas un homme sur les dires de sa mère             
Dicton Africain :              Ne repousse pas du pied la pirogue qui t’a déposé sur la berge
Proverbe Chinois :         La nuit paraît courte dans le plaisir, les veilles semblent longues dans la solitude
Dictons du jour :

Deux choses sont infinies :

l'univers et la bêtise humaine.

en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue

Albert Einstein

La force vient de la connaissance de ses faiblesses

Henri Michaux

Le Canal du Midi, ses platanes, que ne dit-on pas sur ce Canal et ses platanes actuellement et surtout que ne cache-t-on pas derrière les platanes. Ils ont bon dos, ces pauvres platanes. Un champignon, aurait, paraît-il été en veille depuis 1944 arrivé dans des caisses de munition. Peut-être bien que oui, mais peut-être bien que non !!

Qui a avancé cette hypothèse du chancre coloré arrivant en 1944 dans des caisses ? Car faudrait-il en avoir la preuve. Les caisses étaient-elles en platane pour contenir le champignon dévastateur ? Pourquoi avoir attendu autant de temps avant de voir se développer l’épidémie de chancre coloré ? Pourquoi aucune recherche réelle n’a été faite pour arrêter l’épidémie et seule une recherche de plants plus résistants a été menée ?? Pourquoi l’épidémie a été déclarée dans le Midi et sur la Canal du Midi, seulement lorsque le Platanor a été mis au point (et encore n’est-il pas prouvé que ce soit au point) ?? Autant de questions qui restent posées.

Officiellement, des platanes auraient été malades dans le parc Borelly à Marseille entre 1946 et 1950, puis silence radio jusqu’à 1970 ou des platanes sont malades dans la région provençale. Des recherches mènent à la découverte du champignon responsable de la maladie au début des années 70. Puis à nouveau silence radio sur l’épidémie. Fin des années 80, réapparait le petit “Ceratocystis fimbriata” car tel est le nom du champignon. Des études vont être menées par l’INRA par l’intermédiaire de Monsieur Vigouroux, mais que s’est-il passé entre 1989 année de début de la recherche et 2004, année où les pépinières Rouy-Imbert (en dépôt de bilan en 2003) et Monsieur Vigouroux, déclarent avoir créé le Platanor Vallis Clausa. Y a-t-il eu des recherches sur le champignon ou n’a-t-on cherché seulement un clone ? Toujours est-il qu’à partir ou ce clone est déclaré et breveté, l’épidémie se déclare sue le Canal du Midi et s’amplifie surtout en bordure du Canal, pour atteindre le niveau qu’on y connaît actuellement sans que personne ne réagisse, ni aux Voies Navigables de France (VNF), ni à l’INRA. Pourtant cette dernière avait déclaré que seules des mesures de prophylaxie pouvaient être prises pour ralentir l’épidémie. Ces mesures ont-elles été prises ? NON !!

Pour les béotiens que nous sommes, il est très étranges de faire certaines constatations qui ont semble-t-il échappé aux VNF et à l’INRA. Il est très étrange en effet, de constater l’avancée de l’épidémie et ses périodes de ralentissement. Elle passe de la Provence au Canal du Midi sans avoir, aux dernières nouvelles, touché la région Gardoise. Autre constatation pour le moins curieuse, que pourront faire toutes personnes se promenant dans les pays Audois, les platanes sont malades sur le Canal du Midi, mais seuls quelques spécimens seulement en bordure des routes, lesquels ne sont arrosés que par les pluies. Il semble que l’épidémie ne se soit propagée que depuis peu de temps, par étapes, et surtout le long des cours d’eau et en particulier cours d’eau avec peu de pente naturelle.       

Maintenant, si nous regardons les quelques études portant sur la qualité de l’eau dans le domaine concerné, nous apprenons que 50% des cours et nappes d’eau du Languedoc-Roussillon sont très polluées, surtout aux pesticides, hydrocarbures, métaux lourds et également pollution liée aux aménagements réalisés : barrages, retenues, bâtiments, etc… Dans le cas du Canal du Midi, si nous rajoutons à ces causes, la mauvaise gestion du Canal et l’absence de curage de la cuvette, les rejets dans le canal de toutes les eaux grises ou noires des bateaux de plaisance, nous en arrivons à une eau extrêmement polluée et très dangereuse pour l’homme mais également pour la végétation , dont les platanes porteurs du champignon   “Ceratocystis fimbriata”.

Les VNF accusent les bateaux d’être le vecteur de transport des spores et donc de l’épidémie, mais n’est-ce pas la qualité de l’eau qui en serait le vecteur principal ? Cette constatation semble corroborée par le fait que l’épidémie ne se soit pas encore déplacée à l’ouest du seuil de Naurouze. Pourquoi, si la cause de propagation était les bateaux, le champignons n’auraient-ils pas été transportés sur le versant Atlantique du Canal du Midi ?? Pourquoi l’épidémie semble se propager le long de cours d’eau de plus en plus pollués ? Pourquoi l’épidémie s’est-elle déclarée au fur et à mesure de la pollution progressive des nappes et cours d’eau ?? Nous n’avons pas pu avoir la réponse en regardant des résultats d’analyse d’eau. Si nous consultons les résultats du site officiel « Eaufrance », aucun résultat n’apparaît pour les stations du Canal du Midi, donc impossibilité de savoir s’il y a réellement des analyses effectuées, mais un tableau de synthèse note un état écologique médiocre et un état chimique très mauvais. Une autre carte de la même provenance, montre une pollution importante du Canal du Midi, voire très importante dans le Lauragais, en particulier une trèe importante et dangereuse pollution à l’azote et au phosphore.

Alors, quand fera-t-on des recherches réelles et sérieuses pour ralentir la pollution et donc ralentir la destruction des platanes du Canal du Midi ?